Story of LA SCUOLA
LA SCUOLA
Dernier jour de classe dans un lycée technique de la banlieue de Rome. Les élèves, entre crainte et espoir, attendent la dernière sonnerie tandis que les professeurs se préparent au rite décisif du conseil de classe et à une fête en l'honneur de leur collègue Serino qui va partir àla retraite. Vivaldi, enthousiaste et généreux professeur d'italien et d'histoire est secrètement épris de Majello, professeur de maths et de sciences, enseignante désabusée mais compréhensive. Le bruit court, cependant, que cette dernière est la maîtresse de Sperone, proviseur-adjoint autoritaire, terreur des lycéens. Vivaldi est préoccupé par l'élève Cardini, un garçon à problèmes, insouciant, qui double déjà la classe et qui se singularise par ses imitations de mouches et ses absences. En outre, personne n'a de nouvelles de Serino et certains craignent qu'elle ne soit ensevelie sous les décombres du plafond de la bibliothèque qui s'est écroulé la veille au soir. Au cours du conseil de classe, la discussion est âpre entre les partisans de Vivaldi qui voudrait faire passer tout le monde et ceux de Sperone qui prône la ligne dure du redoublement à outrance. Le débat tourne à l'affrontement, les dépits, antipathies et jalousies faisant surface. Finalement, Cardini, accusé d'un vol de caméra, est renvoyé. Vivaldi et Majello découvrent qu'une attirance réciproque existait entre eux. Mais l'année scolaire est désormais finie... ,
Luchetti signe un acte de défense pour l'école publique. Il a confronté des acteurs-enseignants à de véritables élèves d'un lycée technique, celui-là même où a professé Domenico Starnone dont les récits "Ex cattedra", Fuori registre" et "Sottobanco" ont été la source d'inspiration du film.
«La scuola n 'est pas, et ne se veut pas, un film de dénonciation, et encore moins, à l'opposé, une représentation irréaliste ou nostalgique. (...) Il me semblait absurde de feindre d'ignorer les problèmes et les carences que tout le monde peut voir. Pourtant, problèmes et carences - et ceci est le véritable cœur du film - n'invalident pas la grande valeur sociale de l'école publique, en tant que réservoir de vitalité et de fraîcheur, comme lieu de débat et de développement culturel... J'aimerais que ce film soit vu avec un regard juste : une représentation réaliste, certes, mais aussi un acte d'amour. »
Entretien avec Stefano Lusardi, - Ciak, février 1995
- RéalisationDaniele Luchetti
- ScénarioStefano Rulli, Sandro Petraglia, Daniele Luchetti, Inspiré des romans de Domenico Starnone
- ImageAlessio Gelsini Torresi
- MontageMirco Garrone
- MusiqueBill Frisell
- Producteur (s)Vittorio Cecchi Gori
- ProductionsCecchi Gori Group Cinematofrafica, Les films Alain Sarde
- Distribution FranceConnaissance du Cinéma
- InterprètesSilvio Orlando, Anna Galiena, Fabrizio Bentivoglio, Mario Prosperi, Anita Laurenzi, Antonio Petrocelli, Enrica Maria Modugno
- Année1995
- Durée1h 40
- Pays de productionItalie, France