Story of LA STANZA DEL FIGLIO
Giovanni Sermonti (Nanni Moretti) est psychanalyste à Ancône sur la côte adriatique. Sa femme Paola (Laura Morante) travaille dans une maison d’édition d’art. Ils ont deux enfants adolescents, Irene (Jasmine Trinca) et Andrea (Giuseppe Sanfelice). Giovanni mène une existence paisible et bien réglée : il a une belle maison, une vie familiale équilibrée fondée sur le dialogue et une belle réussite professionnelle. Mais un dimanche il remet à plus tard un jogging avec son fils pour s’occuper d’un patient qui l’appelle en urgence. Andrea part donc faire de la plongée sous-marine avec ses amis et le malheur arrive : au cours de la plongée il meurt d’une embolie.
La famille est brisée. Giovanni ne supporte pas la douleur de la perte qu’il vient de subir. Toute sa vie est bouleversée, il n’arrive plus à exercer son métier et ses rapports avec sa femme et sa fille se dégradent. Un jour arrive pour Andrea la lettre d’une fille qu’il avait connue pendant les vacances. Alors qu’ils ignoraient jusqu’à son existence, c’est elle qui va les aider à sortir de cette incapacité de communiquer dans laquelle ils s’étaient enfermés.
« Tourné trois ans après deux films à la première personne - Journal Intime (1993) qui raconte le retour à la vie du cinéaste après la maladie et Aprile (1998) où il s’extasie sur sa paternité récente - La chambre du fils ressemble à un nouveau départ dans la filmographie de Nanni Moretti.
Moretti y questionne pour la deuxième fois consécutive le rapport père-fils, mais, cette fois, à travers une fiction dramatique. La mort accidentelle du fils de la famille est l’élément déclencheur d’une étude sur le bonheur ordinaire, les choix et le déterminisme. Ce qui frappe ici c’est la simplicité avec laquelle Moretti met en scène cette histoire. La première partie, consacrée à la vie avant la catastrophe, n’est faite que de détails apparemment insignifiants et du bonheur de vivre. La seconde partie, malgré la violence de la disparition et le chagrin qui en résulte chez les trois membres de la famille ne verse jamais dans le pathos ni la prise d’otage du spectateur. »
Isabelle Danel, filmotv.fr
LA STANZA DEL FIGLIO
LA CHAMBRE DU FILS
Giovanni Sermonti (Nanni Moretti) est psychanalyste à Ancône sur la côte adriatique. Sa femme Paola (Laura Morante) travaille dans une maison d’édition d’art. Ils ont deux enfants adolescents, Irene (Jasmine Trinca) et Andrea (Giuseppe Sanfelice). Giovanni mène une existence paisible et bien réglée : il a une belle maison, une vie familiale équilibrée fondée sur le dialogue et une belle réussite professionnelle. Mais un dimanche il remet à plus tard un jogging avec son fils pour s’occuper d’un patient qui l’appelle en urgence. Andrea part donc faire de la plongée sous-marine avec ses amis et le malheur arrive : au cours de la plongée il meurt d’une embolie.
La famille est brisée. Giovanni ne supporte pas la douleur de la perte qu’il vient de subir. Toute sa vie est bouleversée, il n’arrive plus à exercer son métier et ses rapports avec sa femme et sa fille se dégradent. Un jour arrive pour Andrea la lettre d’une fille qu’il avait connue pendant les vacances. Alors qu’ils ignoraient jusqu’à son existence, c’est elle qui va les aider à sortir de cette incapacité de communiquer dans laquelle ils s’étaient enfermés.« Tourné trois ans après deux films à la première personne - Journal Intime (1993) qui raconte le retour à la vie du cinéaste après la maladie et Aprile (1998) où il s’extasie sur sa paternité récente - La chambre du fils ressemble à un nouveau départ dans la filmographie de Nanni Moretti.
Moretti y questionne pour la deuxième fois consécutive le rapport père-fils, mais, cette fois, à travers une fiction dramatique. La mort accidentelle du fils de la famille est l’élément déclencheur d’une étude sur le bonheur ordinaire, les choix et le déterminisme. Ce qui frappe ici c’est la simplicité avec laquelle Moretti met en scène cette histoire. La première partie, consacrée à la vie avant la catastrophe, n’est faite que de détails apparemment insignifiants et du bonheur de vivre. La seconde partie, malgré la violence de la disparition et le chagrin qui en résulte chez les trois membres de la famille ne verse jamais dans le pathos ni la prise d’otage du spectateur. »Isabelle Danel, filmotv.fr
- RéalisationNanni Moretti
- ScénarioLinda Ferri, Nanni Moretti, Heidrun Schleef
- ImageGiuseppe Lanci
- MontageEsmeralda Calabria
- MusiqueNicola Piovani
- Producteur (s)Angelo Barbagallo, Nanni Moretti
- ProductionsSacher Film, Tele +, Rai Cinema, Bac Films, Studio Canal
- Distribution FranceTamasa
- InterprètesNanni Moretti, Laura Morante, Jasmine Trinca, Giuseppe Sanfelice, Silvio Orlando, Stefano Accorsi, Toni Bertorelli, Claudia Della Seta, Stefano Abbati, Dario Cantarelli, Eleonora Danco, Luisa De Santis, Renato Scarpa, Sofia Vigliar
- Année2001
- Durée1h 39
- Pays de productionItalie, France
- FormatVOST
- CitationMon fils se moquait toujours de moi. Il disait que j’avais un défaut d’ouïeparce que je n’écoute que des chansons italiennes.