Story of LA TENEREZZA
Lorenzo (Renato Carpentieri) est un ancien avocat abandonné de tous à cause de son caractère impossible. Depuis le décès de sa femme il vit seul à Naples dans un bel appartement de caractère du centre-ville et ignore complètement ses enfants sans véritable explication. Sa fille Elena (Giovanna Mezzogiorno) souffre de ce manque d’affection. Le seul rapport familial que Lorenzo entretienne c’est avec son petit-fils qu’il enlève régulièrement de l’école pour l’éduquer à sa façon.
Lorsqu’il rentre chez lui après une brève hospitalisation, il fait la connaissance, sur le pas de sa porte, de Michela (Micaela Ramazzotti) sa nouvelle voisine qui s’est enfermée à l’extérieur de son appartement. Elle vient d’emménager avec sa famille et leurs appartements communiquent par la terrasse. C’est le début d’une nouvelle vie pour Lorenzo qui se prend d’affection pour cette jeune femme lumineuse et rayonnante et se découvre un sentiment paternel qu’il n’a jamais éprouvé.
« Jusqu’à présent j’étais toujours plus jeune ou plus âgé que mes protagonistes. Cette fois-ci, à 72 ans, je partage avec le personnage de Lorenzo un sentiment en apparence négatif, c’est-à-dire cette exaspération que l’on éprouve souvent envers les personnes qui nous aiment quand elles deviennent trop prévenantes avec nous. Elles nous font ressentir l’âge qu’on ne voudrait pas avoir et que de toute manière on ne ressent pas. Elles nous font sentir que nous ne sommes plus jeunes. Dans le film Lorenzo réagit de manière brutale et même violente, surtout envers sa fille. Ce sentiment est plus secret en moi, mais il est là. […] Les générations sont trop différentes. Et puis quand on a dépassé les 70 ans on est inquiet pour les personnes qui nous sont proches. Pourtant il est plus facile pour Lorenzo de s’ouvrir à sa voisine qui ne pose pas de questions et qui semble être une adulte en décalage avec son âge. »
Gianni Amelio, propos recueillis par Arianna Finos, la Repubblica, 25 mars 2017
Gianni Amelio (1945) aborde le cinéma par le biais de la critique après des études de philosophie à l’université de Messine. À Rome, à partir de 1965, il devient l’assistant entre autres d’Ugo Gregoretti. Après plusieurs films pour la télévision, il tourne son premier long-métrage Colpire al cuore en 1982. Treize autres suivent dont Ladri di bambini (1992, Grand Prix du Jury à Cannes) et Così ridevano (1998, Lion d’or à Venise). La Tenerezza vient de remporter quatre Nastri d’Argento.
LA TENEREZZA
Lorenzo (Renato Carpentieri) est un ancien avocat abandonné de tous à cause de son caractère impossible. Depuis le décès de sa femme il vit seul à Naples dans un bel appartement de caractère du centre-ville et ignore complètement ses enfants sans véritable explication. Sa fille Elena (Giovanna Mezzogiorno) souffre de ce manque d’affection. Le seul rapport familial que Lorenzo entretienne c’est avec son petit-fils qu’il enlève régulièrement de l’école pour l’éduquer à sa façon.
Lorsqu’il rentre chez lui après une brève hospitalisation, il fait la connaissance, sur le pas de sa porte, de Michela (Micaela Ramazzotti) sa nouvelle voisine qui s’est enfermée à l’extérieur de son appartement. Elle vient d’emménager avec sa famille et leurs appartements communiquent par la terrasse. C’est le début d’une nouvelle vie pour Lorenzo qui se prend d’affection pour cette jeune femme lumineuse et rayonnante et se découvre un sentiment paternel qu’il n’a jamais éprouvé.
« Jusqu’à présent j’étais toujours plus jeune ou plus âgé que mes protagonistes. Cette fois-ci, à 72 ans, je partage avec le personnage de Lorenzo un sentiment en apparence négatif, c’est-à-dire cette exaspération que l’on éprouve souvent envers les personnes qui nous aiment quand elles deviennent trop prévenantes avec nous. Elles nous font ressentir l’âge qu’on ne voudrait pas avoir et que de toute manière on ne ressent pas. Elles nous font sentir que nous ne sommes plus jeunes. Dans le film Lorenzo réagit de manière brutale et même violente, surtout envers sa fille. Ce sentiment est plus secret en moi, mais il est là. […] Les générations sont trop différentes. Et puis quand on a dépassé les 70 ans on est inquiet pour les personnes qui nous sont proches. Pourtant il est plus facile pour Lorenzo de s’ouvrir à sa voisine qui ne pose pas de questions et qui semble être une adulte en décalage avec son âge. »
Gianni Amelio, propos recueillis par Arianna Finos, la Repubblica, 25 mars 2017
Gianni Amelio (1945) aborde le cinéma par le biais de la critique après des études de philosophie à l’université de Messine. À Rome, à partir de 1965, il devient l’assistant entre autres d’Ugo Gregoretti. Après plusieurs films pour la télévision, il tourne son premier long-métrage Colpire al cuore en 1982. Treize autres suivent dont Ladri di bambini (1992, Grand Prix du Jury à Cannes) et Così ridevano (1998, Lion d’or à Venise). La Tenerezza vient de remporter quatre Nastri d’Argento.
- RéalisationGianni Amelio
- ScénarioGianni Amelio, Alberto Taraglio, d'après le roman La tentazione di essere felici de Lorenzo Marone
- ImageLuca Bigazzi
- MontageSimona Paggi
- MusiqueFranco Piersanti
- Producteur (s)Elisabetta Trautteur, Ornella Bernabei
- ProductionsPepito Cinema avec la contribution du MiBACT et le soutien de la Film Commission Regione Campania
- Vente à l’étrangerRai Com
- InterprètesRenato Carpentieri, Elio Germano, Giovanna Mezzogiorno, Micaela Ramazzotti, Greta Scacchi, Arturo Muselli, Giuseppe Zeno, Maria Nazionale
- Année2016
- Durée1h 43
- Pays de productionItalie
- FormatVOSTF
- CitationUn poète arabe a dit que le bonheur n’est pas un but à atteindre mais une maison où revenir. Revenir… et non quitter !