L’AMORE MOLESTO

L’AMORE MOLESTO

L'AMOUR MEUTRI

Mario Martone

0h 1min
1995
Story of L’AMORE MOLESTO
L'AMORE MOLESTO L'AMOUR MEUTRI Delia, la quarantaine, s'est installée à Bologne, loin de son sud natal. Elle s'est construite une vie de femme émancipée, mais solitaire aussi. Elle retourne à Naples pour l'enterrement de sa mère, Amalia, dont on a retrouvé le corps sans vie en mer, n'ayant sur elle qu'un incongru soutien-gorge rouge. Qu'est-il arrivé à Amalia? Qui était avec elle la nuit où elle est morte? Ce sont les mystérieuses cir­constances de cette mort que Délia va tenter de découvrir. Elle essaie de recons­tituer les derniers jours d'Amalia et elle en parcourt la vie tourmentée par la jalousie de son mari et les rencontres avec des hommes ambigus, cupides et vio­lents. Il y a Caserta, vieil homme obscène, que Delia a toujours soupçon­né d'être l'amant de sa mère; Antonio, le fils de Caserta; l'oncle Filippo, et son père qui vit seul dans une vieille maison. Peu à peu reviennent des ima­ges du passé, des bouffées de mémoire que l'on croyait ensevelies, des souvenirs que l'on voulait effacer. Angoisses, peurs, mensonges, obscéni­tés, passions, jalousies et présences inquiétantes refont surface. Delia enquête sur le corps d'Amalia et sur son corps à elle. Et dans une Naples dévastée et opprimante, Delia finit par s'identifier à Amalia.   «Mario MARTONE excelle à susciter un univers labyrinthique et inquiétant, zébré de rayons de soleil et de sourires, où la topographie de Naples, la géographie des désirs et des peurs et les chemins de la mémoire commu­niquent par de mystérieuses connexions. Dans le rôle principal, Anna Bonaiuto sait être tour à tour du côté de la beauté et de la laideur, de la jeunesse et de l'âge qui vient, elle dessine en finesse une force qui se lézarde comme les façades de la ville, tandis que des tréfonds remontent des secrets enfouis. Il est dommage que, pour clore le film, le cinéaste ait cru nécessaire de fournir une pesante explication psychanalytique à ces énigmes dont on avait deviné l'essentiel à demi-mot. Malgré cette réserve, le seul film italien cette année en compétition officielle confirme que la péninsule tient en Martone un nouveau cinéaste «de race », avec lequel il faudra compter. » Jean-Michel Frodon, Le Monde, 25 mai 1995
    • L'AMORE MOLESTO

      L'AMOUR MEUTRI

      Delia, la quarantaine, s'est installée à Bologne, loin de son sud natal. Elle s'est construite une vie de femme émancipée, mais solitaire aussi. Elle retourne à Naples pour l'enterrement de sa mère, Amalia, dont on a retrouvé le corps sans vie en mer, n'ayant sur elle qu'un incongru soutien-gorge rouge. Qu'est-il arrivé à Amalia? Qui était avec elle la nuit où elle est morte? Ce sont les mystérieuses cir­constances de cette mort que Délia va tenter de découvrir. Elle essaie de recons­tituer les derniers jours d'Amalia et elle en parcourt la vie tourmentée par la jalousie de son mari et les rencontres avec des hommes ambigus, cupides et vio­lents. Il y a Caserta, vieil homme obscène, que Delia a toujours soupçon­né d'être l'amant de sa mère; Antonio, le fils de Caserta; l'oncle Filippo, et son père qui vit seul dans une vieille maison. Peu à peu reviennent des ima­ges du passé, des bouffées de mémoire que l'on croyait ensevelies, des souvenirs que l'on voulait effacer. Angoisses, peurs, mensonges, obscéni­tés, passions, jalousies et présences inquiétantes refont surface. Delia enquête sur le corps d'Amalia et sur son corps à elle. Et dans une Naples dévastée et opprimante, Delia finit par s'identifier à Amalia.

       

      «Mario MARTONE excelle à susciter un univers labyrinthique et inquiétant, zébré de rayons de soleil et de sourires, où la topographie de Naples, la géographie des désirs et des peurs et les chemins de la mémoire commu­niquent par de mystérieuses connexions. Dans le rôle principal, Anna Bonaiuto sait être tour à tour du côté de la beauté et de la laideur, de la jeunesse et de l'âge qui vient, elle dessine en finesse une force qui se lézarde comme les façades de la ville, tandis que des tréfonds remontent des secrets enfouis.

      Il est dommage que, pour clore le film, le cinéaste ait cru nécessaire de fournir une pesante explication psychanalytique à ces énigmes dont on avait deviné l'essentiel à demi-mot. Malgré cette réserve, le seul film italien cette année en compétition officielle confirme que la péninsule tient en Martone un nouveau cinéaste «de race », avec lequel il faudra compter. »

      Jean-Michel Frodon, Le Monde, 25 mai 1995

    • Réalisation
      Mario Martone
    • Scénario
      Mario Martone, d'après le roman d'Elena Ferrante
    • Image
      Luca Bigazzi
    • Montage
      Dacopo Quadri
    • Musique
      Steve Lacy, Alfred Schittke, Daniele Sepe, Alan Sorrent
    • Producteur (s)
      Angelo Curti, Andrea Occhipinti
    • Productions
      Teatri Uniti, Lucky Red, en collaboration avec Rai Tre
    • Distribution France
      MK2
    • Interprètes
      Anna Bonaiuto, Angela Luce, Carmela Pecoraro, Licia Maglietta, Gianni Cajafa, Peppe Lanzetta, Anna Calato, Enzo De Caro, Carlo Carotenuto, Lina Polito
    • Année
      1995
    • Durée
      1h 40
    • Pays de production
      Italie
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