Story of L’INGORGO
Par une chaude journée d'été, un homme d'affaires (Alberto Sordi) est accueilli par son secrétaire à l'aéroport de Ciampino à Rome. À bord d'une Jaguar, ils empruntent une autoroute où ils sont bientôt bloqués dans un énorme embouteillage à proximité d'une station-service, avec pour horizon un cimetière de voitures et une baraque isolée. Des personnages d'origines sociales diverses sont alors obligés de se côtoyer. Figurent notamment : une famille napolitaine au complet dont la plus jeune des filles est enceinte d'un petit "bâtard" ; un couple (Annie Girardot et Fernando Rey) en partance pour leur anniversaire de mariage ; un jeune homme (Patrick Dewaere) pressé de rejoindre sa fiancée ; quatre vieux mafiosi ; une jeune fille féministe (Angela Molina) ; un étrange trio, un jeune couple (Gérard Depardieu et Miou-Miou) et un "Professeur" (Ugo Tognazzi) ; un blessé dans une ambulance ; trois jeunes nazillons ; un acteur de renom (Marcello Mastroianni).
La situation s'éternise toute la journée et toute la nuit. La vie dans l'embouteillage peu à peu s'organise mais les tensions et les exaspérations gagnent. Le lendemain, un hélicoptère apparaissant dans le ciel annonce la fin de l'embouteillage. Les moteurs vrombissent mais aucune voiture ne démarre. Le ciel s'obscurcit de plus en plus...
« Comédie de l’absurde ou kammerspiel grotesque ? Tiré d’un récit de Julio Cortázar, cette apocalypse sur autoroute dûe aux plumes de Comencini, Bernardino Zapponi (partenaire habituel de Fellini) et Ruggero Maccari (partenaire de Scola) a l’ambition d’étudier in vitro le comportement collectif d’un très large ensemble de "monstres" sans morale. Une vaste troupe d’acteurs italiens, espagnols et français célèbres et moins célèbres, donne vie à une pièce entre Brecht et Beckett. Le réalisateur s’apitoie sur la fin de l’humanité, et surtout de l’humanisme, un esprit qui domine son œuvre. »
Lorenzo Codelli, critique cinématographique
Rétrospective Luigi Comencini - Villerupt, octobre 2017« J'ai fait un film qui pour moi est un tournant car je commence justement avec les tons qui m'étaient familiers de la comédie à l'italienne, de la satire, de cette faculté que nous avons de rire de nos malheurs, pour passer à une prise de conscience plus dramatique et profonde de ce que nous sommes et de notre mode de vivre. »
Luigi Comencini
L'INGORGO
LE GRAND EMBOUTEILLAGE
Par une chaude journée d'été, un homme d'affaires (Alberto Sordi) est accueilli par son secrétaire à l'aéroport de Ciampino à Rome. À bord d'une Jaguar, ils empruntent une autoroute où ils sont bientôt bloqués dans un énorme embouteillage à proximité d'une station-service, avec pour horizon un cimetière de voitures et une baraque isolée. Des personnages d'origines sociales diverses sont alors obligés de se côtoyer. Figurent notamment : une famille napolitaine au complet dont la plus jeune des filles est enceinte d'un petit "bâtard" ; un couple (Annie Girardot et Fernando Rey) en partance pour leur anniversaire de mariage ; un jeune homme (Patrick Dewaere) pressé de rejoindre sa fiancée ; quatre vieux mafiosi ; une jeune fille féministe (Angela Molina) ; un étrange trio, un jeune couple (Gérard Depardieu et Miou-Miou) et un "Professeur" (Ugo Tognazzi) ; un blessé dans une ambulance ; trois jeunes nazillons ; un acteur de renom (Marcello Mastroianni).
La situation s'éternise toute la journée et toute la nuit. La vie dans l'embouteillage peu à peu s'organise mais les tensions et les exaspérations gagnent. Le lendemain, un hélicoptère apparaissant dans le ciel annonce la fin de l'embouteillage. Les moteurs vrombissent mais aucune voiture ne démarre. Le ciel s'obscurcit de plus en plus...« Comédie de l’absurde ou kammerspiel grotesque ? Tiré d’un récit de Julio Cortázar, cette apocalypse sur autoroute dûe aux plumes de Comencini, Bernardino Zapponi (partenaire habituel de Fellini) et Ruggero Maccari (partenaire de Scola) a l’ambition d’étudier in vitro le comportement collectif d’un très large ensemble de "monstres" sans morale. Une vaste troupe d’acteurs italiens, espagnols et français célèbres et moins célèbres, donne vie à une pièce entre Brecht et Beckett. Le réalisateur s’apitoie sur la fin de l’humanité, et surtout de l’humanisme, un esprit qui domine son œuvre. »
Lorenzo Codelli, critique cinématographique
Rétrospective Luigi Comencini - Villerupt, octobre 2017
« J'ai fait un film qui pour moi est un tournant car je commence justement avec les tons qui m'étaient familiers de la comédie à l'italienne, de la satire, de cette faculté que nous avons de rire de nos malheurs, pour passer à une prise de conscience plus dramatique et profonde de ce que nous sommes et de notre mode de vivre. »
Luigi Comencini
- RéalisationLuigi Comencini
- ScénarioLuigi Comencini, Ruggero Maccari, Bernardino Zapponi
- ImageEnnio Guarnieri
- MontageNino Baragli
- MusiqueFiorenzo Carpi
- Producteur (s)Silvio Clementelli, Anna Maria Clementelli
- ProductionsClesi Cinematografica, Filmédis, Greenwich Productions, Jose' Frade Producciones, Albatros Produktion
- Distribution FranceTamasa
- InterprètesAlberto Sordi, Annie Girardot, Fernando Rey, Patrick Dewaere, Angela Molina, Marcello Mastroianni, Stefania Sandrelli, Ugo Tognazzi, Miou-Miou, Gérard Depardieu
- Année1979
- Durée2h 01
- Pays de productionItalie, Espagne, France, Allemagne
- FormatVOST
- CitationLa seule chose à faire c’est de rester calme.