Story of L’INTREPIDO
Antonio Pane (Antonio Albanese) est un homme seul. Adriana (Sandra Ceccarelli) l’a quitté pour un homme avec une meilleure situation. Il faut dire qu’Antonio n’a pas de travail. Ou plutôt qu’il en a trop. Pour faire face à la crise et au chômage il s’est inventé un travail particulier : remplaçant. Il remplace toute personne qui doit s’absenter quel que soit métier. Il peut être ainsi maçon, serveur, conducteur de tram… Milan offre bien des occasions. Antonio a un fils, Ivo (Gabriele Rendina), qui étudie le saxophone au conservatoire. Le jeune homme est fragile, il ne résiste pas au trac lorsqu’il doit jouer en public et Antonio le soutient comme il peut. Antonio ne roule pas sur l’or mais il ne transige pas avec la morale : lorsqu’il s’aperçoit que le travail qu’on lui propose est malhonnête, il s’en va. Antonio est sans doute un perdant, mais un perdant qui ne rend jamais les armes.
Et puis la comédie qu'anime cet homme qui ne cesse de sourire pour ne pas admettre qu'il est un perdant, et qu'il n'a pas réussi dans la vie, cette comédie se transforme petit à petit en drame inquiétant. Certains signes ne trompent pas, comme quand son malhonnête employeur charge Antonio d'accompagner un petit enfant silencieux au parc pour le remettre à un vieil homme qui n'est peut-être pas le grand-père ou l'oncle du petit, ou quand le magasin de chaussures où Antonio a été embauché par le nouveau compagnon de son ex-femme s'avère être une façade pour une opération de blanchiment d'argent, ou encore quand la jeune Lucia décide d'en finir. Alors, pour Antonio, la coupe est pleine. […] Et peut-être faut-il placer ses espoirs sur les jeunes, comme le fait Antonio quand il décide de devenir le "remplaçant" d'Ivo et lui transmet le triste témoignage d'une génération qui a échoué.
Camillo De Marco, cineuropa, 26 août 2013
L'INTREPIDO
Antonio Pane (Antonio Albanese) est un homme seul. Adriana (Sandra Ceccarelli) l’a quitté pour un homme avec une meilleure situation. Il faut dire qu’Antonio n’a pas de travail. Ou plutôt qu’il en a trop. Pour faire face à la crise et au chômage il s’est inventé un travail particulier : remplaçant. Il remplace toute personne qui doit s’absenter quel que soit métier. Il peut être ainsi maçon, serveur, conducteur de tram… Milan offre bien des occasions. Antonio a un fils, Ivo (Gabriele Rendina), qui étudie le saxophone au conservatoire. Le jeune homme est fragile, il ne résiste pas au trac lorsqu’il doit jouer en public et Antonio le soutient comme il peut. Antonio ne roule pas sur l’or mais il ne transige pas avec la morale : lorsqu’il s’aperçoit que le travail qu’on lui propose est malhonnête, il s’en va. Antonio est sans doute un perdant, mais un perdant qui ne rend jamais les armes.
Et puis la comédie qu'anime cet homme qui ne cesse de sourire pour ne pas admettre qu'il est un perdant, et qu'il n'a pas réussi dans la vie, cette comédie se transforme petit à petit en drame inquiétant. Certains signes ne trompent pas, comme quand son malhonnête employeur charge Antonio d'accompagner un petit enfant silencieux au parc pour le remettre à un vieil homme qui n'est peut-être pas le grand-père ou l'oncle du petit, ou quand le magasin de chaussures où Antonio a été embauché par le nouveau compagnon de son ex-femme s'avère être une façade pour une opération de blanchiment d'argent, ou encore quand la jeune Lucia décide d'en finir. Alors, pour Antonio, la coupe est pleine. […] Et peut-être faut-il placer ses espoirs sur les jeunes, comme le fait Antonio quand il décide de devenir le "remplaçant" d'Ivo et lui transmet le triste témoignage d'une génération qui a échoué.
Camillo De Marco, cineuropa, 26 août 2013
- RéalisationGianni Amelio
- ScénarioGianni Amelio, Davide Lantieri
- ImageLuca Bigazzi
- MontageSimona Paggi
- MusiqueFranco Piersanti
- Producteur (s)Carlo Degli Esposti, Gianfranco Barbagallo
- ProductionsPalomar
- Vente à l’étrangerRai Trade
- InterprètesAntonio Albanese, Livia Rossi, Gabriele Rendina, Alfonso Santagata, Sandra Ceccarelli, Giuseppe Antignati, Gianluca Cesale, Fabio Zulli, Bedy Moratti, Fausto Rossi
- Année2013
- Durée1h 44
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationC’est moche de se lever le matin sans savoir où aller, sans même se raser parce que de toute façon on ne va pas sortir et qu’on ne doit voir personne. Moi, je veux me raser tous les jours