L’ONOREVOLE ANGELINA

L'HONORABLE ANGELINA

Luigi Zampa

0h 1min
2023
Story of L’ONOREVOLE ANGELINA
L'ONOREVOLE ANGELINA L'HONORABLE ANGELINA Dans un quartier populaire de Rome, au début de l'après-guerre, Angelina, femme de condition modeste dont le mari est au chômage, est aux prises avec les problèmes quotidiens. Excédée par les injustices, elle organise la révolte des femmes pour faire aboutir les revendications des classes les plus défavorisées. Elle dénonce les trafics du marché noir, occupe les immeubles vides et finit par être l'élue d'un nouveau parti. Combative et d'un fort tempérament, elle s'attaque à tout le monde et connaît même l'emprisonnement. Bien que soutenue par un grand nombre de personnes, Angelina, une fois sortie de prison, n'a plus envie de poursuivre sa carrière et redevient la femme du peuple, pleine de vivacité qu'elle était avant.   Luigi ZAMPA a connu la période la plus importante de sa carrière au cours des dix années qui ont suivies la guerre. Après  la trilogie Un Americano in Vacanze (1945), Vivere in pace (1946), L'onorevole Angelina (1947), il a réalisé trois films en collaboration avec l'écrivain Vitaliano BRANCATI : Anni diffïcili (1948), Anni facili (1952), L'arte di arrangiarsi (1954). On le reconnaît à sa satire des maux de la société italienne (sa spécialité) mordante et pleine d'humour. Certes ZAMPA n'est pas un poète, ni l'inventeur d'un langage, c'est un narrateur populaire, un moraliste doué d'humour. Mais on ne peut nier que sa satire touche souvent son but, même si, ensuite, elle ne va pas au fond du problème. ZAMPA a le sens de la réalité quotidienne, des détails. Dans ses films le spectateur se reconnaît... Parce qu’ 'il y a les traces d'une authentique vie italienne. Françoise PIERI (Cinéma 74)   A mon sens, la comédie italienne proprement dite naît du néoréalisme, quand celui-ci, ayant épuisé les ROSSELLINI, DE SICA ou VISCONTl qui l'ont créé (ce qui arrive relativement vite : en 1952-1953 aucun de ces cinéastes ne fait vraiment de néoréalisme), s'en va faire l'école buissonnière du côté de ZAMPA, CASTELLANI ou COMENCINI. Personne, certainement n'a réalisé à l'époque que Luigi ZAMPA, quand il réalisait L'Onorevole Angelina (1947) ou Vivere in pace (1946), faisait déjà de la comédie italienne et déjà plus du néoréalisme. Tout y était : le sujet sérieux, le milieu populaire et la démesure des acteurs. C'est certainement là que l'on prend pleinement conscience de la manière dont on passe du néoréalisme à la comédie italienne... Anna MAGNANI (L'Onorevole Angelina) et Aldo FABRIZI (Vivere in pace) ne jouent plus comme ils jouaient dans Roma città aperta : finie cette crudité, cette vérité essentielles, finis les efforts pour se perdre dans le réel ambiant. Chez ZAMPA les acteurs retrouvent leurs pleins pouvoirs : ils exagèrent, ils déforment et surtout ils sortent du réel pour prendre des allures de symbole. Christian Viviani, La comédie italienne de Don Camillo à Berlusconi Dossier réuni par Michel Serceau, Cinémaction - 1987
    • L'ONOREVOLE ANGELINA

      L'HONORABLE ANGELINA

      Dans un quartier populaire de Rome, au début de l'après-guerre, Angelina, femme de condition modeste dont le mari est au chômage, est aux prises avec les problèmes quotidiens. Excédée par les injustices, elle organise la révolte des femmes pour faire aboutir les revendications des classes les plus défavorisées.

      Elle dénonce les trafics du marché noir, occupe les immeubles vides et finit par être l'élue d'un nouveau parti. Combative et d'un fort tempérament, elle s'attaque à tout le monde et connaît même l'emprisonnement. Bien que soutenue par un grand nombre de personnes, Angelina, une fois sortie de prison, n'a plus envie de poursuivre sa carrière et redevient la femme du peuple, pleine de vivacité qu'elle était avant.

       

      Luigi ZAMPA a connu la période la plus importante de sa carrière au cours des dix années qui ont suivies la guerre. Après  la trilogie Un Americano in Vacanze (1945), Vivere in pace (1946), L'onorevole Angelina (1947), il a réalisé trois films en collaboration avec l'écrivain Vitaliano BRANCATI : Anni diffïcili (1948), Anni facili (1952), L'arte di arrangiarsi (1954).

      On le reconnaît à sa satire des maux de la société italienne (sa spécialité) mordante et pleine d'humour. Certes ZAMPA n'est pas un poète, ni l'inventeur d'un langage, c'est un narrateur populaire, un moraliste doué d'humour. Mais on ne peut nier que sa satire touche souvent son but, même si, ensuite, elle ne va pas au fond du problème. ZAMPA a le sens de la réalité quotidienne, des détails. Dans ses films le spectateur se reconnaît... Parce qu’ 'il y a les traces d'une authentique vie italienne.

      Françoise PIERI (Cinéma 74)

       

      A mon sens, la comédie italienne proprement dite naît du néoréalisme, quand celui-ci, ayant épuisé les ROSSELLINI, DE SICA ou VISCONTl qui l'ont créé (ce qui arrive relativement vite : en 1952-1953 aucun de ces cinéastes ne fait vraiment de néoréalisme), s'en va faire l'école buissonnière du côté de ZAMPA, CASTELLANI ou COMENCINI.

      Personne, certainement n'a réalisé à l'époque que Luigi ZAMPA, quand il réalisait L'Onorevole Angelina (1947) ou Vivere in pace (1946), faisait déjà de la comédie italienne et déjà plus du néoréalisme. Tout y était : le sujet sérieux, le milieu populaire et la démesure des acteurs. C'est certainement là que l'on prend pleinement conscience de la manière dont on passe du néoréalisme à la comédie italienne... Anna MAGNANI (L'Onorevole Angelina) et Aldo FABRIZI (Vivere in pace) ne jouent plus comme ils jouaient dans Roma città aperta : finie cette crudité, cette vérité essentielles, finis les efforts pour se perdre dans le réel ambiant. Chez ZAMPA les acteurs retrouvent leurs pleins pouvoirs : ils exagèrent, ils déforment et surtout ils sortent du réel pour prendre des allures de symbole.

      Christian Viviani, La comédie italienne de Don Camillo à Berlusconi

      Dossier réuni par Michel Serceau, Cinémaction - 1987

    • Réalisation
      Luigi Zampa
    • Scénario
      Piero Tellini, Suso Cecchi D'Amico, Anna Magnani, Luigi Zampa
    • Image
      Mario Craveri
    • Montage
      Eraldo Da Roma
    • Musique
      Enzo Masetti
    • Producteur (s)
      Paolo Frasci
    • Productions
      Lux, Ora Film
    • Interprètes
      Anna Magnani, Nando Bruno, Ernesto Almirante, Agnese Dubbini, Ave Ninchi, Armando Migliari, Vittorio Mottini, Franco Zeffirelli
    • Année
      1947
    • Durée
      1h 39
    • Pays de production
      Italie
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