Story of LORO DI NAPOLI
Naples. En tant que président de l’Afro-Napoli United, Antonio Gargiulo s’efforce de démontrer que l’on peut intégrer des jeunes de tous horizons à travers le foot. Il ne se soucie pas de leur pays d’origine ou de leurs papiers d’identité dont la plupart ne dispose d’ailleurs pas. Jusqu’au jour où Antonio se met en tête d’inscrire sa talentueuse équipe à un championnat reconnu par la Fédération. Or, il n’est pas facile d’obtenir une licence pour des sans-papiers ou des apatrides, fussent-ils nés à Naples de parents napolitains ! Les joueurs de l’Afro-Napoli United, si à l’aise ballon au pied sur les terrains de jeu, s’engagent dès lors dans une compétition au pronostic peu favorable contre la bureaucratie italienne, championne du monde toutes catégories confondues. Le tout sur fond de système D dans la jungle urbaine de la banlieue napolitaine.
« J’ai commencé à travailler à ce projet en 2013, après être tombé par hasard sur un article concernant l’Afro-Napoli. Très vite, j’ai contacté le président Antonio Gargiulo et rencontré les joueurs qui m’ont étonné par leur accent napolitain prononcé malgré leurs origines souvent lointaines. Il me fallait des micro-histoires susceptibles de représenter un univers, voilà pourquoi le film est bâti autour de quatre personnages. Ceux-ci m’ont appris à connaître les nombreuses âmes d’une ville dont je ne suis pas issu et qui méritait d’être filmée à l’abri de ses propres clichés. À l’opposé de Gomorra si l’on veut, malgré la vie parfois à la limite de la légalité de mes protagonistes. On oublie trop souvent que Naples est un avant-poste de l’Europe pour tout ce qui concerne l’immigration. Du point de vue technique, mes quatre personnages étant de toute évidence ingérables, nous avons choisi de les filmer dans leur vie quotidienne et sans avertissement préalable, d’un côté pour mieux les connaître, mais aussi pour enrichir la structure narrative du film. »
Pierfrancesco Li Donni, propos recueillis par Pinangelo Marino après la victoire de Loro di Napoli au 56e Festival dei Popoli de Florence (décembre 2015)
Après un diplôme en arts visuels à l’université de Bologne, Pierfrancesco Li Donni suit les cours d’Officinema de Giuseppe Bertolocci à la Cineteca de Bologne. Il secondo tempo, son premier long-métrage en tant que réalisateur, date de 2012. Pierfrancesco Li Donni est l’un des organisateurs du Festival del Cinema Reale dans le Salento et travaille également pour Sky en tant que freelance.
LORO DI NAPOLI
Naples. En tant que président de l’Afro-Napoli United, Antonio Gargiulo s’efforce de démontrer que l’on peut intégrer des jeunes de tous horizons à travers le foot. Il ne se soucie pas de leur pays d’origine ou de leurs papiers d’identité dont la plupart ne dispose d’ailleurs pas. Jusqu’au jour où Antonio se met en tête d’inscrire sa talentueuse équipe à un championnat reconnu par la Fédération. Or, il n’est pas facile d’obtenir une licence pour des sans-papiers ou des apatrides, fussent-ils nés à Naples de parents napolitains ! Les joueurs de l’Afro-Napoli United, si à l’aise ballon au pied sur les terrains de jeu, s’engagent dès lors dans une compétition au pronostic peu favorable contre la bureaucratie italienne, championne du monde toutes catégories confondues. Le tout sur fond de système D dans la jungle urbaine de la banlieue napolitaine.
« J’ai commencé à travailler à ce projet en 2013, après être tombé par hasard sur un article concernant l’Afro-Napoli. Très vite, j’ai contacté le président Antonio Gargiulo et rencontré les joueurs qui m’ont étonné par leur accent napolitain prononcé malgré leurs origines souvent lointaines. Il me fallait des micro-histoires susceptibles de représenter un univers, voilà pourquoi le film est bâti autour de quatre personnages. Ceux-ci m’ont appris à connaître les nombreuses âmes d’une ville dont je ne suis pas issu et qui méritait d’être filmée à l’abri de ses propres clichés. À l’opposé de Gomorra si l’on veut, malgré la vie parfois à la limite de la légalité de mes protagonistes. On oublie trop souvent que Naples est un avant-poste de l’Europe pour tout ce qui concerne l’immigration. Du point de vue technique, mes quatre personnages étant de toute évidence ingérables, nous avons choisi de les filmer dans leur vie quotidienne et sans avertissement préalable, d’un côté pour mieux les connaître, mais aussi pour enrichir la structure narrative du film. »
Pierfrancesco Li Donni, propos recueillis par Pinangelo Marino
après la victoire de Loro di Napoli au 56e Festival dei Popoli de Florence (décembre 2015)Après un diplôme en arts visuels à l’université de Bologne, Pierfrancesco Li Donni suit les cours d’Officinema de Giuseppe Bertolocci à la Cineteca de Bologne. Il secondo tempo, son premier long-métrage en tant que réalisateur, date de 2012. Pierfrancesco Li Donni est l’un des organisateurs du Festival del Cinema Reale dans le Salento et travaille également pour Sky en tant que freelance.
- RéalisationPierfrancesco Li Donni
- ScénarioPierfrancesco Li Donni et Giacomo Bendotti
- ImageChiara Caterina
- MontageMatteo Gherardini
- MusiqueRaffaele Inno
- Producteur (s)Alfredo Borrelli, Cristina Rajola, Lorenzo Borrelli
- ProductionsOwn Air Srl en association avec Minollo et le soutien de la Film Commission Campania
- InterprètesAntonio Gargiulo, Raffaele Shassah, Adam Touré, Maxime Kesse
- Année2015
- Durée1h 15
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationIl est né à Naples mais il n’a pas de papiers, donc pour les institutions il n’existe pas.