Story of L’UOMO CHE NON CAMBIÒ LA STORIA
Ranuccio Bianchi Bandinelli est un professeur d’archéologie mondialement connu malgré son jeune âge. De plus, ce rejeton d’une grande famille toscane parle couramment l’allemand. C’est pourquoi le Ministère de la Culture Populaire fasciste le désigne comme guide culturel personnel du Führer lors de sa première visite en Italie en mai 1938. Bien malgré lui, car Ranuccio est discrètement antifasciste. Lorsqu’on lui fournit le détail des visites culturelles que Mussolini compte offrir à son hôte à Rome et à Florence, Ranuccio se met à échafauder des plans pour se débarrasser des deux dictateurs qu’il pressent dangereux pour l’humanité. Or, pendant qu’il réfléchit à l’exécution d’un éventuel attentat, cet homme éminemment cultivé se met à douter de sa capacité à le réaliser. Il y a peut-être un autre moyen plus subtil de marquer son désaccord…
« Plus l’attentat prend forme dans sa tête, plus Bandinelli cherche des arguments contraires à la formidable occasion que lui fournit l’Histoire. Seul et paralysé par le doute, le professeur finira par se résoudre à l’inaction […]. C’est du moins ce que notre héros manqué nous relate dans son livre Quelques jours avec Hitler et Mussolini, peut-être dans une suprême tentative de justification vis-à-vis de sa propre conscience. Mais ce n’est là que le début d’une autre histoire, plus authentique, que le film de Caria, pétri de documents historiques, nous restitue dans sa forme humoristique. C’est la revanche de ce conspirateur incapable de changer le cours de l’Histoire, mais qui nous montre toute l’absurdité des deux dictateurs qu’il ridiculise sans pitié lors de leurs visites du Musée des Thermes et de la Galerie Borghèse. »
Simonetta Fiori, La Repubblica, 9 août 2016
Tour à tour écrivain, réalisateur et journaliste, Enrico Caria a collaboré à des journaux tels que Repubblica, L’Unità, Cuore ou Il Fatto Quotidiano. Il a prêté ses talents de scénariste à la télévision et au cinéma, tout en réalisant des comédies noires ou satiriques (Blek Gek, L’era legale, Vedi Naopli poi muori). Enrico Caria a également publié plusieurs livres chez Feltrinelli.
L’UOMO CHE NON CAMBIÒ LA STORIA
Ranuccio Bianchi Bandinelli est un professeur d’archéologie mondialement connu malgré son jeune âge. De plus, ce rejeton d’une grande famille toscane parle couramment l’allemand. C’est pourquoi le Ministère de la Culture Populaire fasciste le désigne comme guide culturel personnel du Führer lors de sa première visite en Italie en mai 1938. Bien malgré lui, car Ranuccio est discrètement antifasciste. Lorsqu’on lui fournit le détail des visites culturelles que Mussolini compte offrir à son hôte à Rome et à Florence, Ranuccio se met à échafauder des plans pour se débarrasser des deux dictateurs qu’il pressent dangereux pour l’humanité. Or, pendant qu’il réfléchit à l’exécution d’un éventuel attentat, cet homme éminemment cultivé se met à douter de sa capacité à le réaliser. Il y a peut-être un autre moyen plus subtil de marquer son désaccord…
« Plus l’attentat prend forme dans sa tête, plus Bandinelli cherche des arguments contraires à la formidable occasion que lui fournit l’Histoire. Seul et paralysé par le doute, le professeur finira par se résoudre à l’inaction […]. C’est du moins ce que notre héros manqué nous relate dans son livre Quelques jours avec Hitler et Mussolini, peut-être dans une suprême tentative de justification vis-à-vis de sa propre conscience. Mais ce n’est là que le début d’une autre histoire, plus authentique, que le film de Caria, pétri de documents historiques, nous restitue dans sa forme humoristique. C’est la revanche de ce conspirateur incapable de changer le cours de l’Histoire, mais qui nous montre toute l’absurdité des deux dictateurs qu’il ridiculise sans pitié lors de leurs visites du Musée des Thermes et de la Galerie Borghèse. »
Simonetta Fiori, La Repubblica, 9 août 2016
Tour à tour écrivain, réalisateur et journaliste, Enrico Caria a collaboré à des journaux tels que Repubblica, L’Unità, Cuore ou Il Fatto Quotidiano. Il a prêté ses talents de scénariste à la télévision et au cinéma, tout en réalisant des comédies noires ou satiriques (Blek Gek, L’era legale, Vedi Naopli poi muori). Enrico Caria a également publié plusieurs livres chez Feltrinelli.
- RéalisationEnrico Caria
- ScénarioEnrico Caria, librement adapté du livre Quelques jours avec Hitler et Mussolini de Ranuccio Bianchi Bandinelli
- ImageGiuseppe Schifani
- MontageFabrizio Campioni
- MusiqueDaniele Sepe, Tony Carnevale, Pivio, Aldo De Scalzi, Stefania Graziani
- ProductionsIstituto Luce Cinecittà
- Distribution FranceIstituto Luce Cinecittà
- Année2016
- Durée1h 17
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationLa police ne se souciait pas de moi, même pour la forme. Tout aurait été possible.