MARCIA TRIONFALE

MARCIA TRIONFALE

LA MARCHE TRIOMPHALE

Marco Bellocchio

0h 1min
1977
Story of MARCIA TRIONFALE
MARCIA TRIONFALE LA MARCHE TRIOMPHALE Depuis des années, Bellocchio voulait « essayer d'interpréter la réalité d'une institution répressive par laquelle tout le monde passe, et qui soit moins aristocratique que le col­lège ». C'est d'une telle exigence que naît Marcia trionfale, violent pamphlet contre « une certaine mentalité, autoritaire et fas­ciste, encore fréquente dans les casernes ». Le document-pamphlet sur la vie de caserne devient ainsi un cadre, tandis que vient au premier plan la réflexion psycha­nalytique sur le pouvoir. Le film raconte les étapes d'un  piège et d'une révolte. Une jeune recrue, le soldat Passeri (Michele Placido), rebelle à la vie de groupe plus qu'à l'autorité, est manipulée par un capi­taine sadique qui croit à la manière forte. Le capitaine Asciutto (Franco Nero), satis­fait de la métamorphose exemplaire de son disciple, lui demande de servir de média­teur entre lui et sa femme Rosanna (Miou Miou) et de "filer" cette dernière. Sans le savoir, il lui offre un moyen inespéré de se libérer. Fatalement une connivence s'éta­blit entre le soldat manipulé et la femme­ objet parce qu'ils sont esclaves du même maître. Au contact de cet être contradic­toire qui incarne à ses yeux la vie, la pas­sion, l'amour, les certitudes du soldat Pas­seri sont ébranlées. Il est incapable de bri­ser les liens qui l'assujettissent au capitaine et tente de mener sa barque entre mari et femme. Il ne veut pas trahir la confiance de son supérieur mais il ne peut refuser l'amour de la femme qui, pour lui, a rompu une relation sordide et humiliante avec un lieutenant cynique. Le départ défi­nitif de Rosanna, que Passeri n'a pas le courage de suivre, précipite les événements. Le capitaine, désespéré, "se suicide" en se faisant tirer dessus par une sentinelle qui, pour la première fois, n'en reste pas au jeu de la provocation (tendre des guet-apens aux sentinelles pour les mettre à l'épreuve était l'une de ses vieilles habitudes). Le sol­dat aura le courage de se mettre avec ses compagnons d'aventure, retrouvant in extremis une dimension sociale qu'il avait toujours dénigrée. Aldo Tasone, Le cinéma italien parle, Ed. Edilig 1982
    • MARCIA TRIONFALE

      LA MARCHE TRIOMPHALE

      Depuis des années, Bellocchio voulait « essayer d'interpréter la réalité d'une institution répressive par laquelle tout le monde passe, et qui soit moins aristocratique que le col­lège ». C'est d'une telle exigence que naît Marcia trionfale, violent pamphlet contre « une certaine mentalité, autoritaire et fas­ciste, encore fréquente dans les casernes ».

      Le document-pamphlet sur la vie de caserne devient ainsi un cadre, tandis que vient au premier plan la réflexion psycha­nalytique sur le pouvoir. Le film raconte les étapes d'un  piège et d'une révolte. Une jeune recrue, le soldat Passeri (Michele Placido), rebelle à la vie de groupe plus qu'à l'autorité, est manipulée par un capi­taine sadique qui croit à la manière forte. Le capitaine Asciutto (Franco Nero), satis­fait de la métamorphose exemplaire de son disciple, lui demande de servir de média­teur entre lui et sa femme Rosanna (Miou Miou) et de "filer" cette dernière. Sans le savoir, il lui offre un moyen inespéré de se libérer. Fatalement une connivence s'éta­blit entre le soldat manipulé et la femme­ objet parce qu'ils sont esclaves du même maître. Au contact de cet être contradic­toire qui incarne à ses yeux la vie, la pas­sion, l'amour, les certitudes du soldat Pas­seri sont ébranlées. Il est incapable de bri­ser les liens qui l'assujettissent au capitaine et tente de mener sa barque entre mari et femme. Il ne veut pas trahir la confiance de son supérieur mais il ne peut refuser l'amour de la femme qui, pour lui, a rompu une relation sordide et humiliante avec un lieutenant cynique. Le départ défi­nitif de Rosanna, que Passeri n'a pas le courage de suivre, précipite les événements. Le capitaine, désespéré, "se suicide" en se faisant tirer dessus par une sentinelle qui, pour la première fois, n'en reste pas au jeu de la provocation (tendre des guet-apens aux sentinelles pour les mettre à l'épreuve était l'une de ses vieilles habitudes). Le sol­dat aura le courage de se mettre avec ses compagnons d'aventure, retrouvant in extremis une dimension sociale qu'il avait toujours dénigrée.

      Aldo Tasone, Le cinéma italien parle, Ed. Edilig 1982

    • Réalisation
      Marco Bellocchio
    • Scénario
      Marco Bellocchio, Sergio Bazzini, Peter Berling
    • Image
      Franco Di Giacomo
    • Montage
      Sergio Montanari
    • Musique
      Nicola Piovani
    • Producteur (s)
      Silvio Clementelli
    • Productions
      Clesi Cinematografica, Lisa Film, Renn Production
    • Interprètes
      Michele Placido, Franco Nero, Miou-Miou, Patrick Dewaere. Alessandro Haber
    • Année
      1977
    • Durée
      1h 58
    • Pays de production
      Italie, France, Allemagne
    • Format
      VO
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