Story of MEDITERRANEA
Ayiva (Koudus Seihon) quitte le Burkina Faso afin de subvenir aux besoins de sa fille et de sa sœur. Avec son ami Abas (Alassane Sy), après un long périple périlleux à travers le désert algérien et libyen, puis la Méditerranée, ils arrivent à Rosarno en Calabre où sont installés d'autres migrants africains. Le logement est précaire, la cueillette des oranges rapporte peu, et ils sont confrontés à l'hostilité d'une partie de la communauté locale. Mais Ayiva est déterminé à s'adapter à sa nouvelle vie.
Un incident provoque une émeute des émigrés...
Contrairement à ce que suggère son titre, Mediterranea n’est pas un drame centré sur les tragiques traversées clandestines. Mais sur ce qui leur fait suite : les désillusions de ces immigrés africains en quête d'une vie meilleure en terre européenne. L’Europe, ici, c’est la Calabre, pointe de la botte italienne dévastée par la crise économique. À la manière d’un reportage sur "les dessous de", le film déploie méthodiquement et sans pathos l’éventail des misères inhérentes à la clandestinité dans une contrée pas toujours hospitalière : l’économie parallèle, le mal-logement, la prostitution, l’exploitation, les violences racistes.
[…] Mais plus pernicieux encore que les menaces, les injures et les agressions quasi journalières, il y a le paternalisme des exploitants agricoles prospères, faux Bons Samaritains qui ne voient en ces groupes d’illégaux qu’une main-d’œuvre bon marché, payée au prorata des fruits récoltés. Un asservissement au milieu des orangers. On se croirait au temps révolu des plantations de coton de l’Amérique sudiste. Vous avez dit, esclavagisme moderne ?
Guillaume Guguen, france24.com, 19 mai 2015
Italo-américain né en 1984, Jonas Carpignano vit entre New-York et Rome. Mediterranea, son premier long-métrage, est le développement de son court-métrage, A Chjàna, Prix Contrechamp à Venise en 2011, qui racontait la situation des travailleurs africains exploités dans les orangeraies en Calabre et qui s'inspirait des émeutes de sans-papiers à Rosarno en janvier 2010 (Prix Découverte de la Semaine de la Critique à Cannes).
MEDITERRANEA
Ayiva (Koudus Seihon) quitte le Burkina Faso afin de subvenir aux besoins de sa fille et de sa sœur. Avec son ami Abas (Alassane Sy), après un long périple périlleux à travers le désert algérien et libyen, puis la Méditerranée, ils arrivent à Rosarno en Calabre où sont installés d'autres migrants africains. Le logement est précaire, la cueillette des oranges rapporte peu, et ils sont confrontés à l'hostilité d'une partie de la communauté locale. Mais Ayiva est déterminé à s'adapter à sa nouvelle vie.
Un incident provoque une émeute des émigrés...
Contrairement à ce que suggère son titre, Mediterranea n’est pas un drame centré sur les tragiques traversées clandestines. Mais sur ce qui leur fait suite : les désillusions de ces immigrés africains en quête d'une vie meilleure en terre européenne. L’Europe, ici, c’est la Calabre, pointe de la botte italienne dévastée par la crise économique. À la manière d’un reportage sur "les dessous de", le film déploie méthodiquement et sans pathos l’éventail des misères inhérentes à la clandestinité dans une contrée pas toujours hospitalière : l’économie parallèle, le mal-logement, la prostitution, l’exploitation, les violences racistes.
[…] Mais plus pernicieux encore que les menaces, les injures et les agressions quasi journalières, il y a le paternalisme des exploitants agricoles prospères, faux Bons Samaritains qui ne voient en ces groupes d’illégaux qu’une main-d’œuvre bon marché, payée au prorata des fruits récoltés. Un asservissement au milieu des orangers. On se croirait au temps révolu des plantations de coton de l’Amérique sudiste. Vous avez dit, esclavagisme moderne ?
Guillaume Guguen, france24.com, 19 mai 2015
Italo-américain né en 1984, Jonas Carpignano vit entre New-York et Rome. Mediterranea, son premier long-métrage, est le développement de son court-métrage, A Chjàna, Prix Contrechamp à Venise en 2011, qui racontait la situation des travailleurs africains exploités dans les orangeraies en Calabre et qui s'inspirait des émeutes de sans-papiers à Rosarno en janvier 2010 (Prix Découverte de la Semaine de la Critique à Cannes).
- RéalisationJonas Carpignano
- ScénarioJonas Carpignano
- ImageWyatt Garfield
- MontageNico Leunen, Affonso Gonçalves, Sanabel Cherqaoui
- MusiqueBenh Zeitlin, Dan Romer
- Producteur (s)Jason Michael Berman, Chris Columbus, Jon Coplon, Gwyn Sannia, Christoph Daniel, Andrew Kortschak, John Lesher, Ryan Lough, Justin Nappi, Alain Peyrollaz, Marc Schmidheiny, Victor Shapiro, Ryan Zacarias
- ProductionsAudax Films, Blu Grotto, Court 13 Pictures, DCM Productions, Good Films, Good Lap Production, Nomadic Independence Pictures, Treehouse Pictures, Grisbi Productions
- Distribution FranceHaut et Court
- InterprètesKoudous Seihon, Alassane Sy, Adam Gnegne, Mary Elisabeth Innocent, Pio Amato, Zaccaria Kbiri, Davide Schipilliti, Vincenzina Siciliano, Joy Anabel Odundia, Ousman Yabre, Francesco Papasergio, Annalisa Spirli
- Année2015
- Durée1h 47
- Pays de productionItalie, France, Allemagne, USA, Qatar
- FormatVOST
- CitationOn ne peut pas marcher comme ça. Dans ce froid de merde.