Story of MINE VAGANTI
« Ne laisse pas les autres te dire qui tu dois aimer et qui tu dois détester. Fais tes propres erreurs ». Voilà ce que la grand-mère de Tommaso lui dit lorsqu’il revient dans la maison familiale, bien décidé à affirmer ses choix personnels à sa famille.
La famille Cantone, propriétaire d’une importante fabrique de pâtes dans les Pouilles, a toujours été enfermée dans la bienséance et les codes de la bonne bourgeoisie de Lecce. Le père se fait vieux et il attend le retour de Tommaso, le benjamin, étudiant à Rome, pour transférer la gestion de l’entreprise aux deux fils de la famille et faire entrer un nouvel associé dans le capital.
Mais Tommaso a d’autres projets. Il entend profiter du dîner pour révéler à tous son homosexualité. Il se prépare à faire son annonce lorsque son frère aîné, Antonio, le précède pour faire… la même révélation. Son père l’exclut immédiatement de la famille et de la direction de la société. La famille doit étouffer le scandale et le père compte sur Tommaso pour porter l’honneur viril des Cantone. D’autant plus que l’associé pressenti est le père d’une délicieuse donzelle. Tommaso doit dissimuler ses préférences sexuelles, mais lorsque ses amis romains débarquent pour une visite surprise, la situation se complique…
On est séduit par le ton frais de l’ensemble et ceci même si le cinéaste a recours à bon nombre de clichés (le père homophobe hystérique et cardiaque, la mère cocufiée, la tante vieille fille frustrée et les copains homos bien efféminés). Ne faisons toutefois pas la fine bouche : la sauce prend et l’intrusion des copains gays qui tentent tant bien que mal de masquer leur homosexualité à la famille de leur pote est un grand moment de comédie qui rappelle par instants La cage aux folles. Dans un complet contre-emploi, Riccardo Scamarcio est très convaincant car il parvient à trouver le ton juste entre la légère préciosité de son personnage et sa naturelle virilité. Loin d’être parfait (la réalisation est quand même bien plate), Le premier qui l’a dit constitue une agréable comédie estivale, uniquement destinée à faire passer un agréable moment.
Virgile Dumez, àVoir-àLire, 23 juillet 2010
MINE VAGANTI
LE PREMIER QUI L'A DIT
« Ne laisse pas les autres te dire qui tu dois aimer et qui tu dois détester. Fais tes propres erreurs ». Voilà ce que la grand-mère de Tommaso lui dit lorsqu’il revient dans la maison familiale, bien décidé à affirmer ses choix personnels à sa famille.
La famille Cantone, propriétaire d’une importante fabrique de pâtes dans les Pouilles, a toujours été enfermée dans la bienséance et les codes de la bonne bourgeoisie de Lecce. Le père se fait vieux et il attend le retour de Tommaso, le benjamin, étudiant à Rome, pour transférer la gestion de l’entreprise aux deux fils de la famille et faire entrer un nouvel associé dans le capital.
Mais Tommaso a d’autres projets. Il entend profiter du dîner pour révéler à tous son homosexualité. Il se prépare à faire son annonce lorsque son frère aîné, Antonio, le précède pour faire… la même révélation. Son père l’exclut immédiatement de la famille et de la direction de la société. La famille doit étouffer le scandale et le père compte sur Tommaso pour porter l’honneur viril des Cantone. D’autant plus que l’associé pressenti est le père d’une délicieuse donzelle. Tommaso doit dissimuler ses préférences sexuelles, mais lorsque ses amis romains débarquent pour une visite surprise, la situation se complique…
On est séduit par le ton frais de l’ensemble et ceci même si le cinéaste a recours à bon nombre de clichés (le père homophobe hystérique et cardiaque, la mère cocufiée, la tante vieille fille frustrée et les copains homos bien efféminés). Ne faisons toutefois pas la fine bouche : la sauce prend et l’intrusion des copains gays qui tentent tant bien que mal de masquer leur homosexualité à la famille de leur pote est un grand moment de comédie qui rappelle par instants La cage aux folles. Dans un complet contre-emploi, Riccardo Scamarcio est très convaincant car il parvient à trouver le ton juste entre la légère préciosité de son personnage et sa naturelle virilité. Loin d’être parfait (la réalisation est quand même bien plate), Le premier qui l’a dit constitue une agréable comédie estivale, uniquement destinée à faire passer un agréable moment.
Virgile Dumez, àVoir-àLire, 23 juillet 2010
- RéalisationFerzan Özpetek
- ScénarioFerzan Özpetek, Ivan Cotroneo
- ImageMaurizio Calvesi
- MontagePatrizio Marone
- MusiqueAndrea Guerra, Pasquale Catalano
- Producteur (s)Domenico Procacci
- ProductionsFandango en collaboration avec Rai Cinema
- Distribution FrancePyramide
- Vente à l’étrangerPyramide Films
- InterprètesRiccardo Scamarcio, Nicole Grimaudo, Alessandro Preziosi, Dario Bandiera, Ennio Fantastichini, Lunetta Savino, Elena Sofia Ricci, Ilaria Occhini, Bianca Nappi, Carolina Crescentini, Massimiliano Gallo, Paola Minaccioni, Giorgio Marchesi, Daniele Pecci, Gea Martire
- Année2010
- Durée1h 50
- Pays de productionItalie
- CitationTrente ans que je vous cache la vérité. Je suis gay.