Story of MIO DIO, COME SONO CADUTA IN BASSO !
Sicile, 1908. Juste sortie du couvent, la ravissante Eugenia de Maqueda (Laura Antonelli) qui ne sait encore rien des mystères de la chair doit épouser Raimondo Corrao (Alberto Lionello), marquis de Maqueda. La nuit de noces ils découvrent qu’ils sont frère et sœur. Il leur est donc impossible de consommer le mariage. Pour sauver les apparences, ils gardent le secret et déclarent avoir fait vœu de chasteté. L'évêque est ravi, la bonne société s'étonne mais admire le sacrifice. Tout semble rentrer dans l'ordre mais la marquise est prise de vapeurs et éprouve de singuliers élans. Après avoir résisté aux avances d'un baron français (Jean Rochefort), Eugenia cède, sur un tas de paille, aux virils assauts de Silvano, son chauffeur (Michele Placido). Raimondo trompe sa frustration dans la politique et s'engage en 1911 dans l'armée à la conquête de la Libye. Eugenia rêve d'avoir un enfant du célèbre écrivain et poète D'Annunzio, puis elle entretient une éphémère relation intime avec une amie étrangère. De retour d'Afrique, couvert de gloire et d'honneur, enivré par la prose de D'Annunzio, Raimondo se met à envisager l'inceste, en accord avec Eugenia. Lorsque le curé lui apprend qu'ils ne sont pas en réalité parents de sang, les voilà rassurés mais étrangement contrariés.
1920. Raimondo est mort à la guerre. Eugenia est infirmière. Elle retrouve Silvano, blessé de retour du front.
« Cette comédie débridée co-écrite par Comencini avec le vétéran Ivo Perilli valorise le sex-appeal de la pulpeuse actrice Laura Antonelli, très demandée à l’époque grâce à sa série de soft-core plutôt innocents. La ronde érotique interprétée par un cast italo-français - les apparitions de Jean Rochefort et Michele Placido sont mémorables - tourne ici ou là à vide malgré l’abondance de références culturelles, esthétiques et politiques. Paola Comencini, autre fille de Luigi, a collaboré à la création des costumes. »
Lorenzo Codelli, critique cinématographique
Rétrospective Luigi Comencini - Villerupt, octobre 2017« Je suis convaincu qu'une grande partie de la culture italienne d'aujourd'hui est encore inconsciemment fille de D’Annunzio et que le mal que le dannunzianisme a fait à la société italienne ne s'arrête pas avec le fascisme mais continue à s'insinuer jusqu'à aujourd'hui comme un poison subtil dans tant d'aspects de notre vie. »
Luigi Comencini
MIO DIO, COME SONO CADUTA IN BASSO !
MON DIEU, COMMENT SUIS-JE TOMBÉE SI BAS !
Sicile, 1908. Juste sortie du couvent, la ravissante Eugenia de Maqueda (Laura Antonelli) qui ne sait encore rien des mystères de la chair doit épouser Raimondo Corrao (Alberto Lionello), marquis de Maqueda. La nuit de noces ils découvrent qu’ils sont frère et sœur. Il leur est donc impossible de consommer le mariage. Pour sauver les apparences, ils gardent le secret et déclarent avoir fait vœu de chasteté. L'évêque est ravi, la bonne société s'étonne mais admire le sacrifice. Tout semble rentrer dans l'ordre mais la marquise est prise de vapeurs et éprouve de singuliers élans. Après avoir résisté aux avances d'un baron français (Jean Rochefort), Eugenia cède, sur un tas de paille, aux virils assauts de Silvano, son chauffeur (Michele Placido). Raimondo trompe sa frustration dans la politique et s'engage en 1911 dans l'armée à la conquête de la Libye. Eugenia rêve d'avoir un enfant du célèbre écrivain et poète D'Annunzio, puis elle entretient une éphémère relation intime avec une amie étrangère. De retour d'Afrique, couvert de gloire et d'honneur, enivré par la prose de D'Annunzio, Raimondo se met à envisager l'inceste, en accord avec Eugenia. Lorsque le curé lui apprend qu'ils ne sont pas en réalité parents de sang, les voilà rassurés mais étrangement contrariés.
1920. Raimondo est mort à la guerre. Eugenia est infirmière. Elle retrouve Silvano, blessé de retour du front.
« Cette comédie débridée co-écrite par Comencini avec le vétéran Ivo Perilli valorise le sex-appeal de la pulpeuse actrice Laura Antonelli, très demandée à l’époque grâce à sa série de soft-core plutôt innocents. La ronde érotique interprétée par un cast italo-français - les apparitions de Jean Rochefort et Michele Placido sont mémorables - tourne ici ou là à vide malgré l’abondance de références culturelles, esthétiques et politiques. Paola Comencini, autre fille de Luigi, a collaboré à la création des costumes. »
Lorenzo Codelli, critique cinématographique
Rétrospective Luigi Comencini - Villerupt, octobre 2017
« Je suis convaincu qu'une grande partie de la culture italienne d'aujourd'hui est encore inconsciemment fille de D’Annunzio et que le mal que le dannunzianisme a fait à la société italienne ne s'arrête pas avec le fascisme mais continue à s'insinuer jusqu'à aujourd'hui comme un poison subtil dans tant d'aspects de notre vie. »
Luigi Comencini
- RéalisationLuigi Comencini
- ScénarioLuigi Comencini, Ivo Perilli
- ImageTonino Delli Colli
- MontageNino Baragli
- MusiqueFiorenzo Carpi
- Producteur (s)Pio Angeletti, Adriano De Micheli
- ProductionsDean Film
- Distribution FranceLes Acacias
- InterprètesLaura Antonelli, Alberto Lionello, Michele Placido, Jean Rochefort, Michele Abruzzo, Ugo Pagliai, Rosemarie Dexter, Karin Schubert
- Année1974
- Durée1H 50
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationIl est des paroles plus brûlantes que les plus brûlantes caresses. Il les connaît.