Story of PATRIA
Dans les alentours de Turin, une usine qui ferme ne fait plus depuis belle lurette la une des journaux. Mais pour ceux qui perdent leur emploi, l’isolement ajoute au désespoir. C’est un geste de désespoir que celui de Salvo (Francesco Pannofino) : il est monté en haut de la cheminée et menace de se jeter dans le vide si sa protestation reste sans écho. C’est qu’il a quitté sa Sicile natale, attiré par les sirènes de l’industrie, il a tout misé sur l’entreprise et maintenant il se sent floué, trahi.
Bien qu’il se soit toujours opposé à lui à cause de ses idées fascistes, Giorgio (Roberto Citran), le syndicaliste, le communiste, monte le rejoindre pour tenter de le convaincre à descendre. Entre eux commence une longue conversation, comme peut-être jamais ils n’en eurent, pour essayer de comprendre comment on en est arrivé là. C’est ainsi qu’ils font défiler quarante ans de l’histoire du pays, les trahisons, les crimes, la corruption, les occasions manquées, les espoirs déçus.
« Au cours d’une énième soirée passée à discuter de l’anomalie berlusconienne, j’ai cité le livre d’où est née l’idée du film. Nous étions nombreux à réfléchir à ce qui s’était passé ; le besoin de raconter mon pays s’est aussitôt condensé dans les émotions de la lecture, dans le récit de ces trente années de changements profonds qui tente d’apporter une réponse à la question que se posent les personnages : comment en est-on arrivé là ? Impossible de raconter une période aussi longue dans la brièveté d’un film. Pour dépasser cet obstacle j’ai suivi l’exemple d’Hiroshima mon amour, d’Alain Resnais, un film que j’adore, dans la façon de relier les images d’archives à un récit au présent. »
Felice Farina, Dossier de presse
Felice Farina (1954) a débuté sa carrière dans les années 1980 par des courts-métrages et en travaillant pour la Rai. En 1987, il réalise son premier long-métrage, Sembra morto… ma è solo svenuto. Suivent, entre autres, Condominio (1990), Bidoni (1995), La fisica dell’acqua (2009) qui ont alterné avec de nombreux documentaires et participations à des projets collectifs.
PATRIA
Dans les alentours de Turin, une usine qui ferme ne fait plus depuis belle lurette la une des journaux. Mais pour ceux qui perdent leur emploi, l’isolement ajoute au désespoir. C’est un geste de désespoir que celui de Salvo (Francesco Pannofino) : il est monté en haut de la cheminée et menace de se jeter dans le vide si sa protestation reste sans écho. C’est qu’il a quitté sa Sicile natale, attiré par les sirènes de l’industrie, il a tout misé sur l’entreprise et maintenant il se sent floué, trahi.
Bien qu’il se soit toujours opposé à lui à cause de ses idées fascistes, Giorgio (Roberto Citran), le syndicaliste, le communiste, monte le rejoindre pour tenter de le convaincre à descendre. Entre eux commence une longue conversation, comme peut-être jamais ils n’en eurent, pour essayer de comprendre comment on en est arrivé là. C’est ainsi qu’ils font défiler quarante ans de l’histoire du pays, les trahisons, les crimes, la corruption, les occasions manquées, les espoirs déçus.
« Au cours d’une énième soirée passée à discuter de l’anomalie berlusconienne, j’ai cité le livre d’où est née l’idée du film. Nous étions nombreux à réfléchir à ce qui s’était passé ; le besoin de raconter mon pays s’est aussitôt condensé dans les émotions de la lecture, dans le récit de ces trente années de changements profonds qui tente d’apporter une réponse à la question que se posent les personnages : comment en est-on arrivé là ? Impossible de raconter une période aussi longue dans la brièveté d’un film. Pour dépasser cet obstacle j’ai suivi l’exemple d’Hiroshima mon amour, d’Alain Resnais, un film que j’adore, dans la façon de relier les images d’archives à un récit au présent. »
Felice Farina, Dossier de presse
Felice Farina (1954) a débuté sa carrière dans les années 1980 par des courts-métrages et en travaillant pour la Rai. En 1987, il réalise son premier long-métrage, Sembra morto… ma è solo svenuto. Suivent, entre autres, Condominio (1990), Bidoni (1995), La fisica dell’acqua (2009) qui ont alterné avec de nombreux documentaires et participations à des projets collectifs.
- RéalisationFelice Farina
- ScénarioBeba Slijepcevich, Luca D'ascanio, Felice Farina, d’après l’essai d’Enrico Deaglio
- ImageRoberto Cimatti
- MontageEsmeralda Calabria
- MusiqueValerio C. Faggioni
- Producteur (s)Felice Farina, Edoardo Rumolo
- ProductionsNina Film, Dm Communication, avec la contribution du MiBACT, avec le soutien Film Commission Torino Piemonte
- Vente à l’étrangerIstituto Luce Cinecittà
- InterprètesFrancesco Pannofino, Roberto Citran, Carlo Giuseppe Gabardini
- Année2014
- Durée1h 29
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationVous savez pourquoi vous avez toujours haï Berlusconi ? Parce que vous êtes tristes, surtout toi.