PORTAGLI I MIEI SALUTI

0h 1min
1993
Story of PORTAGLI I MIEI SALUTI
PORTAGLI I MIEI SALUTI Alessandra ALBANI, avec une joie de vivre qu'elle ne peut contenir, sort de la prison de Opéra aux portes de Milan, où elle a purgé une peine de sept ans pour trafic de drogue. Sa détention n'est pas finie mais, pour les trois années restantes, elle a bénéficié d'un régime de semi-liberté. Elle est tenue de rentrer tous les soirs à dix heures à la maison d'arrêt de San Vittore. Alessandra, avec une grande confiance en elle-même, croit pouvoir reprendre sa vie en main ; elle ne peut contrôler son enthousiasme. C'est une joie de courte durée. Très vite elle doit affronter la méfiance, les rancœurs, les abandons, les déceptions douloureuses. Son frère Roberto, complice de ses trafics, ne lui pardonne pas des années de prison qu'il a subies. Un ami la repousse lâchement. Ses camarades de travail, accueillants dans un premier temps, lui sont hostiles. Antonio, un dealer, lui-aussi en semi-liberté, cherche à l'entraîner dans son ancienne vie. Sa seule référence, c'est sa mère, une femme seule, forte, attachée à préserver ce qui reste d'une famille brisée. Alessandra, par ailleurs, tente de s'accrocher à l'amour de Federico, qui disparaîtra lui aussi, effrayé par les vérités de la jeune femme. Marina, sa camarade de cellule, une ex-brigadiste rouge, ne lui pardonne pas l'intense quoi que momentanée liaison qui les a unies une nuit d'euphorie et trame une vengeance avec Francis, une de ses vieilles connaissances des temps sombres du terrorisme. Amère, déçue, Alessandra est à deux doigts de craquer... Elle saura cependant réagir, acceptant une vie à moitié... sans plus s'agripper aux faux sentiments.     "Dans mon film j'ai essayé de transmettre des émotions, de recréer des atmosphères, tout ce que j'ai éprouvé quand on m'en a fait le récit, tout ce que les personnages m'ont fait ressentir quand je les pensais pour écrire le sujet et le scénario. Si je devais toutefois transmettre un message d'espoir c'est le drame humain de la survie, l'effort de réinsertion d'Alessandra (les effets de la loi Gozzini sur le régime de la semi-liberté n'ont encore jamais été traités au cinéma), continuellement démoli par l'arrogance et la mise à l'index de notre société qui considère que celui qui a connu la prison est un élément perturbateur quasiment irrécupérable. L'opinion publique a des préjugés et n'aime pas les détenus en semi-liberté ou les repris de justice, pour les raisons les plus diverses. Ce film se veut une métaphore. La conquête d'Alessandra, est la conquête que chacun de nous se fixe comme but dans la vie. Qui mieux qu'une détenue en semi-liberté peut exprimer l'angoisse de l'attente de son "Godot".   Gianna Maria GARBELLI vit à Milan. Elle a suivi des cours de théâtre à New-York de 1980 à 1982. Actrice de théâtre et de films pour la télévision, elle signe avec Portagli i miei saluti son premier film en tant que réalisatrice, film qu'elle a également écrit et interprété.
    • PORTAGLI I MIEI SALUTI

      Alessandra ALBANI, avec une joie de vivre qu'elle ne peut contenir, sort de la prison de Opéra aux portes de Milan, où elle a purgé une peine de sept ans pour trafic de drogue. Sa détention n'est pas finie mais, pour les trois années restantes, elle a bénéficié d'un régime de semi-liberté. Elle est tenue de rentrer tous les soirs à dix heures à la maison d'arrêt de San Vittore. Alessandra, avec une grande confiance en elle-même, croit pouvoir reprendre sa vie en main ; elle ne peut contrôler son enthousiasme. C'est une joie de courte durée. Très vite elle doit affronter la méfiance, les rancœurs, les abandons, les déceptions douloureuses. Son frère Roberto, complice de ses trafics, ne lui pardonne pas des années de prison qu'il a subies. Un ami la repousse lâchement. Ses camarades de travail, accueillants dans un premier temps, lui sont hostiles. Antonio, un dealer, lui-aussi en semi-liberté, cherche à l'entraîner dans son ancienne vie. Sa seule référence, c'est sa mère, une femme seule, forte, attachée à préserver ce qui reste d'une famille brisée. Alessandra, par ailleurs, tente de s'accrocher à l'amour de Federico, qui disparaîtra lui aussi, effrayé par les vérités de la jeune femme. Marina, sa camarade de cellule, une ex-brigadiste rouge, ne lui pardonne pas l'intense quoi que momentanée liaison qui les a unies une nuit d'euphorie et trame une vengeance avec Francis, une de ses vieilles connaissances des temps sombres du terrorisme. Amère, déçue, Alessandra est à deux doigts de craquer... Elle saura cependant réagir, acceptant une vie à moitié... sans plus s'agripper aux faux sentiments.

       

       

      "Dans mon film j'ai essayé de transmettre des émotions, de recréer des atmosphères, tout ce que j'ai éprouvé quand on m'en a fait le récit, tout ce que les personnages m'ont fait ressentir quand je les pensais pour écrire le sujet et le scénario. Si je devais toutefois transmettre un message d'espoir c'est le drame humain de la survie, l'effort de réinsertion d'Alessandra (les effets de la loi Gozzini sur le régime de la semi-liberté n'ont encore jamais été traités au cinéma), continuellement démoli par l'arrogance et la mise à l'index de notre société qui considère que celui qui a connu la prison est un élément perturbateur quasiment irrécupérable.

      L'opinion publique a des préjugés et n'aime pas les détenus en semi-liberté ou les repris de justice, pour les raisons les plus diverses. Ce film se veut une métaphore. La conquête d'Alessandra, est la conquête que chacun de nous se fixe comme but dans la vie. Qui mieux qu'une détenue en semi-liberté peut exprimer l'angoisse de l'attente de son "Godot".

       

      Gianna Maria GARBELLI vit à Milan. Elle a suivi des cours de théâtre à New-York de 1980 à 1982. Actrice de théâtre et de films pour la télévision, elle signe avec Portagli i miei saluti son premier film en tant que réalisatrice, film qu'elle a également écrit et interprété.

    • Réalisation
      Gianna Maria Garbelli
    • Scénario
      Gianna Maria Garbelli
    • Image
      Blasco Giurato
    • Montage
      Rita Rossi, Federica Lang
    • Musique
      Robert Mouyren
    • Productions
      M. FIlm Produzione (Milan), avec la participation de la Direction Générale du Spectacle,
    • Interprètes
      Gianna Maria Garbelli, Dario D'Ambrosi,, Paolo D'Agostino, Annie Girardot,, Maurizio Donadoni, Fiorenza Marcheggiani, Stéphane Ferrara.
    • Année
      1993
    • Durée
      1h 51
    • Pays de production
      Italie
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