Story of REALITY
Au cœur de Naples il y a un lieu magique où la réalité des fêtes de famille se transforme aisément en conte de fées. C'est là, au cours d'un mariage auquel il est invité, que Luciano (Aniello Arena) rencontre Enzo (Raffaele Ferrante), une star de la télé-réalité venu faire une animation et qui doit sa célébrité à l'émission Il grande fratello. Luciano est poissonnier, il arrondit ses fins de mois grâce à une petite arnaque montée avec sa femme Maria (Loredana Simioli). Mais c'est aussi un boute-en-train apprécié de tout le quartier, et lorsque l'équipe de l'émission vient à Naples pour sélectionner des candidats, sa famille l'incite à se présenter. Après ce premier casting, il est convoqué à Rome pour une deuxième sélection et il est certain d'être retenu. Le temps passe et Luciano est sans nouvelles. Il vit alors dans une anxiété telle qu'elle lui fait voir partout des envoyés de l’émission venus vérifier incognito s'il a bien les qualités requises pour y participer. Sa vie entière bascule. Plus rien ne compte. Sa chimère le fait sombrer dans la folie et modifie radicalement son destin et celui de son entourage.
« Loin de l'univers mafieux de Gomorra, nous voici face à une histoire simple mais non moins audacieuse. Garrone est là, tout entier, ne délaissant aucun des éléments cinématographiques et dramaturgiques qui ont contribué au succès de son film précédent : méticuleuse observation de la réalité, un orchestre d'acteurs issus de l'univers théâtral, aux physionomies presque caricaturales, caméra à l'épaule et longs plans-séquences. Une histoire racontée depuis l'humain. […]
Reality ne s'apparente donc en rien à un Truman Show, encore moins à un Hunger Games. Du système Big Brother on n'y connaîtra peu ou rien. Garrone a choisi, au contraire, et à raison, de scruter la dépréciation d'un homme, et de se pencher sur cette frontière subtile entre la réalité et le rêve. Dans Reality, Matteo Garrone a certes abandonné les vices du pouvoir et le sang mais il reste tout aussi impitoyable et troublant. »
Clara Massot, « Reality, un conte cruel » in La règle du jeu, 25 mai 2012
REALITY
Au cœur de Naples il y a un lieu magique où la réalité des fêtes de famille se transforme aisément en conte de fées. C'est là, au cours d'un mariage auquel il est invité, que Luciano (Aniello Arena) rencontre Enzo (Raffaele Ferrante), une star de la télé-réalité venu faire une animation et qui doit sa célébrité à l'émission Il grande fratello. Luciano est poissonnier, il arrondit ses fins de mois grâce à une petite arnaque montée avec sa femme Maria (Loredana Simioli). Mais c'est aussi un boute-en-train apprécié de tout le quartier, et lorsque l'équipe de l'émission vient à Naples pour sélectionner des candidats, sa famille l'incite à se présenter. Après ce premier casting, il est convoqué à Rome pour une deuxième sélection et il est certain d'être retenu. Le temps passe et Luciano est sans nouvelles. Il vit alors dans une anxiété telle qu'elle lui fait voir partout des envoyés de l’émission venus vérifier incognito s'il a bien les qualités requises pour y participer. Sa vie entière bascule. Plus rien ne compte. Sa chimère le fait sombrer dans la folie et modifie radicalement son destin et celui de son entourage.
« Loin de l'univers mafieux de Gomorra, nous voici face à une histoire simple mais non moins audacieuse. Garrone est là, tout entier, ne délaissant aucun des éléments cinématographiques et dramaturgiques qui ont contribué au succès de son film précédent : méticuleuse observation de la réalité, un orchestre d'acteurs issus de l'univers théâtral, aux physionomies presque caricaturales, caméra à l'épaule et longs plans-séquences. Une histoire racontée depuis l'humain. […]
Reality ne s'apparente donc en rien à un Truman Show, encore moins à un Hunger Games. Du système Big Brother on n'y connaîtra peu ou rien. Garrone a choisi, au contraire, et à raison, de scruter la dépréciation d'un homme, et de se pencher sur cette frontière subtile entre la réalité et le rêve. Dans Reality, Matteo Garrone a certes abandonné les vices du pouvoir et le sang mais il reste tout aussi impitoyable et troublant. »
Clara Massot, « Reality, un conte cruel » in La règle du jeu, 25 mai 2012
- RéalisationMatteo Garrone
- ScénarioMatteo Garrone, Massimo Gaudioso, Maurizio Braucci, Ugo Chiti
- ImageMarco Onorato
- MontageMarco Spoletini
- MusiqueAlexandre Desplat
- Producteur (s)Domenico Procacci, Matteo Garrone, Jean Labadie
- ProductionsArchimede, Fandango, Rai Cinema, Le Pacte, Garance Capital
- Distribution FranceLe Pacte
- InterprètesAniello Arena, Loredana Simioli, Nando Paone, Graziella Marina, Nello Iorio, Nunzia Schiano, Rosaria D'Urso, Giuseppina Cervizzi, Claudia Gerini, Raffaele Ferrante, Paola Minaccioni, Ciro Petrone
- Année2012
- Durée1h 55
- Pays de productionItalien, France
- FormatVOST
- CitationIls vont faire entrer un type authentique. Et ce type c’est moi !