SALVO

SALVO

Fabio Grassadonia et Antonio Piazza

0h 1min
2023
Story of SALVO
SALVO Salvo (Saleh Bakri) est un homme de main d’un clan mafieux. Il échappe à un guet-apens que lui tendent des tueurs d’un clan adverse, abat ses ennemis et obtient le nom de leur commanditaire du seul survivant. Il s’introduit chez lui pour l’éliminer et là il découvre Rita (Sara Serraiocco), la sœur aveugle du boss. Salvo règle son compte au frère et emmène la jeune fille qui, sous le choc, retrouve progressivement la vue. Logiquement, il aurait dû la tuer, au lieu de quoi il la séquestre dans un bâtiment abandonné. Il essaie de garder le secret mais on n’échappe pas à la surveillance de la mafia.   Ayant découvert le handicap de la jeune fille, Salvo en profite sur la pointe des pieds : intrigué, il reluque. Le filmage est alors tout entier du côté de ce voyeurisme qui est une des définitions du cinéma : regarder bien planqué, et en jouir. Quand le frère de la jeune fille finit par débarquer, Salvo lui règle son compte mais dans un hors-champ strictement sonore, qui indique à la fois le travail du film sur sa bande-son et, surtout, son éthique : la vraie violence est celle qu’on choisit de ne pas montrer mais qu’on décide de faire entendre. Ce qui est bien fait pour abonder dans la logique du personnage de la non-voyante toute en perception exagérée de ses autres sens. Son ouïe est un radar, ses doigts, des détecteurs. Le choc de l’assassinat de son frère va la ramener à un peu de vision, trouble d’abord, puis de plus en plus net. Au diapason de cette renaissance, le film fait lui aussi peu à peu le point sur la liaison dangereuse entre Salvo et Rita. […] L’amour est mis à la question, entre autres, du côté de la tragédie archi-classique : tomber amoureuse de l’assassin de son frère. S’obséder d’une femme dont l’existence menace sa propre vie. Car les parrains de Salvo lui en veulent à mort d’avoir enfreint la loi de leur milieu. Gérard LEFORT Libération, 16 mai 2013   Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, âgés de 45 et 43 ans, ont travaillé comme scénaristes et consultants pour des sociétés de production (Fandango, Filmauro). Salvo est leur deuxième réalisation, après le court métrage Rita en 2009. Ils revendiquent l’influence de Melville. « Il est l’un de nos réalisateurs préférés, disent-ils, et nous avions Le Samouraï en tête lorsque nous réfléchissions au personnage de Salvo. »
    • SALVO

      Salvo (Saleh Bakri) est un homme de main d’un clan mafieux. Il échappe à un guet-apens que lui tendent des tueurs d’un clan adverse, abat ses ennemis et obtient le nom de leur commanditaire du seul survivant. Il s’introduit chez lui pour l’éliminer et là il découvre Rita (Sara Serraiocco), la sœur aveugle du boss. Salvo règle son compte au frère et emmène la jeune fille qui, sous le choc,
      retrouve progressivement la vue. Logiquement, il aurait dû la tuer, au lieu de quoi il la séquestre dans un bâtiment abandonné. Il essaie de garder le secret mais on n’échappe pas à la surveillance de la mafia.

       

      Ayant découvert le handicap de la jeune fille, Salvo en profite sur la pointe des pieds : intrigué, il reluque. Le filmage est alors tout entier du côté de ce voyeurisme qui est une des définitions du cinéma : regarder bien planqué, et en jouir. Quand le frère de la jeune fille finit par débarquer, Salvo lui règle son compte mais dans un hors-champ strictement sonore, qui indique à la fois le travail du film sur sa bande-son et, surtout, son éthique : la vraie violence est celle qu’on choisit de ne pas montrer mais qu’on décide de faire entendre. Ce qui est bien fait pour abonder dans la logique du personnage de la non-voyante toute en perception exagérée de ses autres sens. Son ouïe est un radar, ses doigts, des détecteurs. Le choc de l’assassinat de son frère va la
      ramener à un peu de vision, trouble d’abord, puis de plus en plus net. Au diapason de cette renaissance, le film fait lui aussi peu à peu le point sur la liaison dangereuse entre Salvo et Rita. […] L’amour est mis à la question, entre autres, du côté de la tragédie archi-classique : tomber amoureuse de l’assassin de son frère. S’obséder d’une femme dont l’existence menace sa propre vie. Car les parrains de Salvo lui en veulent à mort d’avoir enfreint la loi de leur milieu.
      Gérard LEFORT
      Libération, 16 mai 2013

       

      Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, âgés de 45 et 43 ans, ont travaillé comme scénaristes et consultants pour des sociétés de production (Fandango, Filmauro). Salvo est leur deuxième réalisation, après le court métrage Rita en 2009. Ils revendiquent l’influence de Melville. « Il est l’un de nos réalisateurs préférés, disent-ils, et nous avions Le Samouraï en tête lorsque nous réfléchissions au personnage de Salvo. »

    • Réalisation
      Fabio Grassadonia et Antonio Piazza
    • Scénario
      Fabio Grassadonia et Antonio Piazza
    • Image
      Daniele Ciprì
    • Montage
      Desideria Rayner
    • Musique
      Larc Ribot
    • Producteur (s)
      Massimo Cristaldi, Fabrizio Mosca, Antoine de Clermont-Tonnerre, Raphael Berdugo
    • Productions
      Acaba Produzioni, Cristaldi Pictures, avec la contribution du MiBAC, Mact Productions, Cité Films, avec le soutien d’Apulia Film Commission
    • Distribution France
      Bodega Films
    • Interprètes
      Saleh Bakri, Sara Serraiocco, Luigi Lo Cascio, Mario Pupella, Giuditta Perriera, Redouane Behache, Jacopo Menicagli
    • Année
      2013
    • Durée
      1h 49
    • Pays de production
      Italie, France
    • Format
      VOST
    • Citation
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