ROMANZO DI UNA STRAGE

ROMANZO DI UNA STRAGE

PIAZZA FONTANA

Marco Tullio Giordana

0h 2min
2023
Story of ROMANZO DI UNA STRAGE
ROMANZO DI UNA STRAGE PIAZZA FONTANA

Milan, 12 décembre 1969. Dans un contexte d’affrontements violents entre contestataires et forces de l’ordre, une bombe explose à la Banque Nationale de l'Agriculture sur la Piazza Fontana, faisant 17 morts et 88 blessés. Le commissaire Calabresi (Valerio Mastandrea), chargé de l’enquête, convoque un grand nombre d’anarchistes dans les locaux de la police. Parmi eux Giuseppe Pinelli (Pierfrancesco Favino), un cheminot pacifiste. Il est longuement interrogé et il meurt en tombant du cinquième étage. Bien des indices devraient orienter l’enquête vers les milieux de l’extrême droite mais les autorités semblent privilégier la piste rouge.

« Le projet de Romanzo di una strage n’est pas de moi. J’ai toujours pensé que je serais incapable de raconter l’attentat de la Piazza Fontana à Milan, à cause de mon manque de recul par rapport à cet événement. Le producteur Riccardo Tozzi a demandé à Rulli et Petraglia d’écrire ce scénario. Mon directeur de la photo m’a passé cette information en ajoutant que si quelqu’un devait faire ce film c’était bien moi. J’étais réticent. Paradoxalement j’avais aussi été réticent pour I cento passi et La meglio gioventù. Chaque fois je pense que tout a été dit avant de m’apercevoir que ce n’est pas le cas. Cependant je pense que cette fois c’est terminé, que c’est mon dernier film sur cette période. Entre autres parce que j’ai été déçu par tous les protagonistes de cette époque, je pensais que ce film les amènerait à prendre la parole pour s’adresser aux jeunes générations. Au lieu de ça ils ont repris la rhétorique bruyante des jeunes de l’époque : « À ce moment-là nous avions raison ».

Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Jean-Claude Mirabella et Oreste Sacchelli

    • ROMANZO DI UNA STRAGE

      PIAZZA FONTANA

      Milan, 12 décembre 1969. Dans un contexte d’affrontements violents entre contestataires et forces de l’ordre, une bombe explose à la Banque Nationale de l'Agriculture sur la Piazza Fontana, faisant 17 morts et 88 blessés. Le commissaire Calabresi (Valerio Mastandrea), chargé de l’enquête, convoque un grand nombre d’anarchistes dans les locaux de la police. Parmi eux Giuseppe Pinelli (Pierfrancesco Favino), un cheminot pacifiste. Il est longuement interrogé et il meurt en tombant du cinquième étage. Bien des indices devraient orienter l’enquête vers les milieux de l’extrême droite mais les autorités semblent privilégier la piste rouge.

       

      « Le projet de Romanzo di una strage n’est pas de moi. J’ai toujours pensé que je serais incapable de raconter l’attentat de la Piazza Fontana à Milan, à cause de mon manque de recul par rapport à cet événement. Le producteur Riccardo Tozzi a demandé à Rulli et Petraglia d’écrire ce scénario. Mon directeur de la photo m’a passé cette information en ajoutant que si quelqu’un devait faire ce film c’était bien moi. J’étais réticent. Paradoxalement j’avais aussi été réticent pour I cento passi et La meglio gioventù. Chaque fois je pense que tout a été dit avant de m’apercevoir que ce n’est pas le cas. Cependant je pense que cette fois c’est terminé, que c’est mon dernier film sur cette période. Entre autres parce que j’ai été déçu par tous les protagonistes de cette époque, je pensais que ce film les amènerait à prendre la parole pour s’adresser aux jeunes générations. Au lieu de ça ils ont repris la rhétorique bruyante des jeunes de l’époque : « À ce moment-là nous avions raison ».

      Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Jean-Claude Mirabella et Oreste Sacchelli

       

      «  Avec ce thriller crépusculaire, Giordana choisit la tension au détriment de l’action pour faire toute la vérité sur des événements obscurs, dans une forme au classicisme déroutant. […] Avec le réalisateur de Nos meilleures années et I Cento Passi, la piste néo-fasciste est réactivée sur la base de preuves concrètes. La démarche philologique de Marco Tullio Giordana informe un récit linéaire au déroulement implacable. Avec une austérité certaine, le film vient honorer ceux qui ont lutté pour la vérité, dans cette affaire tombée dans l’oubli pour la jeune génération italienne et peu connue au-delà des frontières transalpines. »

      Carole Milleliri, critikat.com, 27 novembre 2012

    • Réalisation
      Marco Tullio Giordana
    • Scénario
      Stefano Rulli, Sandro Petraglia, Marco Tullio Giordana
    • Image
      Roberto Forza
    • Montage
      Francesca Calvelli
    • Musique
      Franco Piersanti
    • Producteur (s)
      Riccardo Tozzi, Marco Chimenz, Giovanni Stabilini, Faio Conversi
    • Productions
      Cattleya, Rai Cinema, Babe Films, avec la contribution du MiBACT et le soutien de Film Commission Torino Piemonte
    • Distribution France
      Bellissima Films
    • Interprètes
      Valerio Mastandrea, Fabrizio Gifuni, Luigi Lo Cascio, Pierfrancesco Favino, Michela Cescon, Laura Chiatti, Giorgio Colangeli, Omero Antonutti, Giorgio Tirabassi, Thomas Trabacchi, Fausto Russo Alesi, Denis Fasolo
    • Année
      2012
    • Durée
      2h 09
    • Pays de production
      Italie, France
    • Format
      VOST
    • Citation
      Oublie que tu as vu tout ça, et si je peux te donner un conseil, oublie aussi tout le reste.
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