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SANGUE VIVO

Edoardo Winspeare

0h 1min
2023
Story of SANGUE VIVO
SANGUE VIVO Pino (Pino Zimba) et Donato (Lamberto Probo) sont deux frères que l’âge et la vie séparent, mais ils se sentent très unis par les liens du sang et par l’amour de la pizzica, cette musique très charnelle qui accompagne « la danse du désir », un rite archaïque de la région du Salento. Pino, l’aîné, gagne sa vie grâce au trafic de cigarettes et de clandestins albanais. Donato est le meilleur joueur de tambourin de toute la région, mais depuis la mort accidentelle de leur père dont il rend responsable Pino, il a abandonné la musique, se drogue et fréquente des gens louches. Pino voudrait sortir de sa condition précaire en marge des lois et il tente par le biais de la musique de se réconcilier avec Donato qui sombre de plus en plus et finit même par participer à un hold-up. Pino réussit à regrouper autour de lui les musiciens nécessaires pour constituer un groupe qui se produit dans des fêtes de village. La musique réveille en Donato des échos anciens et l’envie de rédemption. L’explication des deux frères autour de la mort du père a finalement lieu. Donato, libéré, reprend le tambourin. Il est sur le chemin du renouveau.
 
« Dans mes films je raconte ma terre, qui comporte le bien et le mal. […] Dans Sangue Vivo je raconte l’importance qu’a chez nous la famille... À mon avis, le narrateur ne doit pas être quelqu’un qui travaille pour l’Office du Tourisme. Nous ne sommes pas habitués à lire et à écrire, mais nous nous échauffons si quelqu’un nous montre quelque chose de notre terre qui nous dérange. J’éprouve pour le Salento un mélange d’amour et de haine mais je raconte aussi ce qui va mal dans ma région, les lumières et les ombres. Nous autres, gens du Salento, nous sommes malades de rhétorique, et cela nous empêche de voir les choses en profondeur. Beaucoup de choses vont bien, mais nous ne pouvons pas dire que tout va bien. Nous sommes sectaires et pétris de slogans, mais les choses sont plus complexes. » Edoardo WINSPEARE propos recueillis par Redazione controcampus, 29 janvier 2013
"Il est temps de rendre justice à Edoardo Winspeare, ce cinéaste courageux et talentueux au nom écossais qui éprouve pour le Sud un amour profond. Son premier film, Pizzicata, est passé dans de nombreux festivals mais il n’a jamais été distribué en Italie et Sangue vivo n’est sorti qu’à la fin de la saison cinématographique. C’est tout à fait injuste car ce film a la même force que son titre, la même vitalité charnelle et archaïque que la musique hypnotique des tambourins qui le scandent. Le film est aussi vrai que les visages des deux protagonistes (Pino Zimba et son cadet Lamberto Probo, tous deux musiciens du groupe Zoé), il est à la fois aride et poignant, mélo et réaliste, nécessaire, fort et original." Ciak, août 2000
    • SANGUE VIVO

      Pino (Pino Zimba) et Donato (Lamberto Probo) sont deux frères que l’âge et la vie séparent, mais ils se sentent très unis par les liens du sang et par l’amour de la pizzica, cette musique très charnelle qui accompagne « la danse du désir », un rite archaïque de la région du Salento. Pino, l’aîné, gagne sa vie grâce au trafic de cigarettes et de clandestins albanais. Donato est le meilleur joueur de tambourin de toute la région, mais depuis la mort accidentelle de leur père dont il rend responsable Pino, il a abandonné la musique, se drogue et fréquente des gens louches. Pino voudrait sortir de sa condition précaire en marge des lois et il tente par le biais de la musique de se réconcilier avec Donato qui sombre de plus en plus et finit même par participer à un hold-up. Pino réussit à regrouper autour de lui les musiciens nécessaires pour constituer un groupe qui se produit dans des fêtes de village. La musique réveille en Donato des échos anciens et l’envie de rédemption. L’explication des deux frères autour de la mort du père a finalement lieu. Donato, libéré, reprend le tambourin. Il est sur le chemin du renouveau.

       

      « Dans mes films je raconte ma terre, qui comporte le bien et le mal. […] Dans Sangue Vivo je raconte l’importance qu’a chez nous la famille... À mon avis, le narrateur ne doit pas être quelqu’un qui travaille pour l’Office du Tourisme. Nous ne sommes pas habitués à lire et à écrire, mais nous nous échauffons si quelqu’un nous montre quelque chose de notre terre qui nous dérange. J’éprouve pour le Salento un mélange d’amour et de haine mais je raconte aussi ce qui va mal dans ma région, les lumières et les ombres. Nous autres, gens du Salento, nous sommes malades de rhétorique, et cela nous empêche de voir les choses en profondeur. Beaucoup de choses vont bien, mais nous ne pouvons pas dire que tout va bien. Nous sommes sectaires et pétris de slogans, mais les choses sont plus complexes. »
      Edoardo WINSPEARE propos recueillis par Redazione controcampus, 29 janvier 2013
      "Il est temps de rendre justice à Edoardo Winspeare, ce cinéaste courageux et talentueux au nom écossais qui éprouve pour le Sud un amour profond. Son premier film, Pizzicata, est passé dans de nombreux festivals mais il n’a jamais été distribué en Italie et Sangue vivo n’est sorti qu’à la fin de la saison cinématographique. C’est tout à fait injuste car ce film a la même force que son titre, la même vitalité charnelle et archaïque que la musique hypnotique des tambourins qui le scandent. Le film est aussi vrai que les visages des deux protagonistes (Pino Zimba et son cadet Lamberto Probo, tous deux musiciens du groupe Zoé), il est à la fois aride et poignant, mélo et réaliste, nécessaire, fort et original."
      Ciak, août 2000
    • Réalisation
      Edoardo Winspeare
    • Scénario
      Giorgia Cecere, Edoardo Winspeare
    • Image
      Paolo Carnera
    • Montage
      Luca Benedetti
    • Musique
      Officina Zoè
    • Producteur (s)
      Maurizio Tini
    • Productions
      Sidecar Films & TV, Pablo e Mobius Entertainment Corporation
    • Distribution France
      Films du Centaure
    • Interprètes
      Lamberto Probo, Pino Zimba, Claudio Giangreco, Alessandro Valenti, Ivan Verardo, Addolorata Turco, Lucia Chiuri, Cinzia Marzo, Nico Cirasola
    • Année
      2000
    • Durée
      1h 35
    • Pays de production
      Italie
    • Format
      VOST
    • Citation
      Tout le monde veut que tu te remettes à jouer. Surtout ton frère.
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