SETTE OPERE DI MISERICORDIA

SETTE OPERE DI MISERICORDIA

Gianluca et Massimiliano De Serio

0h 1min
2023
Story of SETTE OPERE DI MISERICORDIA
SETTE OPERE DI MISERICORDIA Dans la périphérie la plus sinistre de Turin, Luminita (Olimpia Melinte), une jeune clandestine moldave, vit de menus larcins. Elle est en cheville avec un infirmier de l’hôpital pour acheter l’identité d’une femme dont le cadavre se trouve à la morgue. Mais en échange, elle doit fournir un bébé. Elle traîne dans l’hôpital, vole de la nourriture et de l’argent lorsque l’occasion s’en présente. Elle la saisit lorsqu’elle pénètre dans la chambre d’Antonio (Roberto Herlitzka), un vieil homme endormi. Elle vole son argent et fouille dans ses papiers et voit ainsi où il habite. Lorsqu’il rentre chez lui elle le suit, force sa porte et le séquestre. Elle a besoin d’un lieu sûr pour garder l’enfant qu’elle va voler. Son coup réussit, elle vole le bébé du couple de Moldaves qui l’abritait dans une camionnette et elle le ramène à l’appartement. Elle le laisse avec le vieil homme, mais lorsqu’elle revient, le bébé a disparu. Luminita est désespérée et son désarroi émeut Antonio.   Le film se situe dans cette zone grise dont parlait Primo Levi – où le Bien et le Mal peuvent coexister – et exige du spectateur qu’il entre dans une logique de brutalité vitale qui n’a pas la moindre justification. Comme on ne connaît pas le passé de Luminita et d’Antonio, on est peu disposé à sympathiser avec eux, d’ailleurs les réalisateurs ne nous le demandent pas. Après quoi, ils créent la surprise en montrant comment le rapport entre eux deux – un jeu victime-bourreau – les conduit à redécouvrir le sens du mot pietas. Sette opere di misericordia est quasiment muet, entièrement voué au langage des corps et des visages, avec un goût pictural prononcé dans chaque plan. Le tournage a duré seulement cinq semaines, mais c’est une oeuvre première qui mérite qu’on lui porte attention et considération. Alessandra LEVANTESI-KEZICH, La Stampa, 9 août 2011    
    • SETTE OPERE DI MISERICORDIA

      Dans la périphérie la plus sinistre de Turin, Luminita (Olimpia Melinte), une jeune clandestine moldave, vit de menus larcins. Elle est en cheville avec un infirmier de l’hôpital pour acheter l’identité d’une femme dont le cadavre se trouve à la morgue. Mais en échange, elle doit fournir un bébé. Elle traîne dans l’hôpital, vole de la nourriture et de l’argent lorsque l’occasion s’en présente. Elle la saisit lorsqu’elle pénètre dans la chambre d’Antonio (Roberto Herlitzka), un vieil homme endormi. Elle vole son argent et fouille dans ses papiers et voit ainsi où il habite. Lorsqu’il rentre chez lui elle le suit, force sa porte et le séquestre. Elle a besoin d’un lieu sûr pour garder l’enfant qu’elle va voler. Son coup réussit, elle vole le bébé du couple de Moldaves qui l’abritait dans une camionnette et elle le ramène à l’appartement. Elle le laisse avec le vieil homme, mais lorsqu’elle revient, le bébé a disparu. Luminita est désespérée et son désarroi émeut Antonio.

       

      Le film se situe dans cette zone grise dont parlait Primo Levi – où le Bien et le Mal peuvent coexister – et exige du spectateur qu’il entre dans une logique de brutalité vitale qui n’a pas la moindre
      justification. Comme on ne connaît pas le passé de Luminita et d’Antonio, on est peu disposé à sympathiser avec eux, d’ailleurs les réalisateurs ne nous le demandent pas. Après quoi, ils créent la surprise en montrant comment le rapport entre eux deux – un jeu victime-bourreau – les conduit à redécouvrir le sens du mot pietas. Sette opere di misericordia est quasiment muet, entièrement voué au langage des corps et des visages, avec un goût pictural prononcé dans chaque plan. Le tournage a duré seulement cinq semaines, mais c’est une oeuvre première qui mérite qu’on lui porte attention et considération.

      Alessandra LEVANTESI-KEZICH, La Stampa, 9 août 2011

       

       

    • Réalisation
      Gianluca De Serio, Massimiliano De Serio
    • Scénario
      Gianluca De Serio, Massimiliano De Serio
    • Image
      Piero Basso
    • Montage
      Stefano Cravero
    • Producteur (s)
      Alessandro Borrelli
    • Productions
      La Sarraz Pictures, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT et le soutien de la Film Commission Torino Piemonte
    • Vente à l’étranger
      Intramovies
    • Interprètes
      Robrto Herlitzka, Olimpia Melinte, Ignazio Oliva, Stefano Cassetti
    • Année
      2011
    • Durée
      1h43
    • Pays de production
      Italie
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