SOSTIENE PEREIRA

SOSTIENE PEREIRA

PEREIRA PRÉTEND

Roberto Faenza

0h 1min
1995
Story of SOSTIENE PEREIRA
SOSTIENE PEREIRA PEREIRA PRÉTEND Lisbonne, août 1938. Pereira, un ex-journa­liste de faits divers vient d'être promu responsable de la page culturelle d'un grand quotidien de l'après-midi "II Lisboa". Pereira vit dans une espèce de somnolen­ce entre son bureau, ses deux concierges, celle du journal, celle qui l'espionne, et celle de sa résidence, celle qui le materne, et les conversations avec sa femme, enfin avec son portrait, toujours souriant et énigmatique. En effet Pereira est veuf. De plus il est un peu gras, souffre du cœur, et passe ses journées àboire des limonades au café Orchidea se contentant d'admirer une ville où il n'aperçoit pas que, sous le calme apparent, commence àse manifester une violence aveugle envers ceux qui ne collaborent pas au régime. Un article très intéressant sur la survie après la mort et signé Monteiro Rossi, italien d'origine, l'interpelle. Il décide alors de lui confier «des nécro­logies à l'avance ». Et pour commencer celle de Rapagnetto, autrement dit Gabriele D'Annunzio. Et puis celle de Maïakowski, de Garcia Lorca... Mais toutes ces nécros supposées écrites par Monteiro Rossi ont en fait été dictées par son cœur. C'est-à-dire sa fiancée Marta. Et elles sont impubliables dans un journal tel que «II Lisboa »... Quel est en effet le point de limite entre le dit et le non-dit, où s'arrête la culture et commence la politique? Que peut-on publier en 1938 dans un pays allié aux fascistes italiens et à l'Espagne de Franco? La mort tragique, chez lui, de Monteiro Rossi et ses rencontres avec le Docteur Cardosa qui doit remettre son corps en état dans un lieu de cure hors d'atteinte du présent, vont finalement aider Pereira à remettre de l'ordre dans sa vision de ce que devraient publier les pages culturelles d'un journal de l'après-midi à Lisbonne en 1936.     Antonio Tabucchi, né à Vecchiano, près de Pisé, en 1973, partage sa vie entre Florence et Lisbonne. Professeur de littérature portugaise, traducteur des œuvres complètes de Fernando Pessoa, il est aujourd'hui le romancier le plus célèbre de la péninsule avec Umberto Eco. Sorti au moment des élections, "Sostiene Pereira" est rapidement devenu un "roman-culte", les Italiens y ayant vu une fable politique contre Berlusconi. Faenza est le troi­sième cinéaste puisant dans la littérature de Tabucchi, après, en 1989, Alain Corneau qui a brillamment mis en images Nocturne indien et Massimo Guglielmi qui, dans "Rébus", s'est inspiré de "Petits malenten­dus sans importance".
    • SOSTIENE PEREIRA

      PEREIRA PRÉTEND

      Lisbonne, août 1938. Pereira, un ex-journa­liste de faits divers vient d'être promu responsable de la page culturelle d'un grand quotidien de l'après-midi "II Lisboa".

      Pereira vit dans une espèce de somnolen­ce entre son bureau, ses deux concierges, celle du journal, celle qui l'espionne, et celle de sa résidence, celle qui le materne, et les conversations avec sa femme, enfin avec son portrait, toujours souriant et énigmatique.

      En effet Pereira est veuf. De plus il est un peu gras, souffre du cœur, et passe ses journées àboire des limonades au café Orchidea se contentant d'admirer une ville où il n'aperçoit pas que, sous le calme apparent, commence àse manifester une violence aveugle envers ceux qui ne collaborent pas au régime.

      Un article très intéressant sur la survie après la mort et signé Monteiro Rossi, italien d'origine, l'interpelle. Il décide alors de lui confier «des nécro­logies à l'avance ».

      Et pour commencer celle de Rapagnetto, autrement dit Gabriele D'Annunzio. Et puis celle de Maïakowski, de Garcia Lorca... Mais toutes ces nécros supposées écrites par Monteiro Rossi ont en fait été dictées par son cœur. C'est-à-dire sa fiancée Marta. Et elles sont impubliables dans un journal tel que «II Lisboa »...

      Quel est en effet le point de limite entre le dit et le non-dit, où s'arrête la culture et commence la politique? Que peut-on publier en 1938 dans un pays allié aux fascistes italiens et à l'Espagne de Franco? La mort tragique, chez lui, de Monteiro Rossi et ses rencontres avec le Docteur Cardosa qui doit remettre son corps en état dans un lieu de cure hors d'atteinte du présent, vont finalement aider Pereira à remettre de l'ordre dans sa vision de ce que devraient publier les pages culturelles d'un journal de l'après-midi à Lisbonne en 1936.

       

       

      Antonio Tabucchi, né à Vecchiano, près de Pisé, en 1973, partage sa vie entre Florence et Lisbonne. Professeur de littérature portugaise, traducteur des œuvres complètes de Fernando Pessoa, il est aujourd'hui le romancier le plus célèbre de la péninsule avec Umberto Eco. Sorti au moment des élections, "Sostiene Pereira" est rapidement devenu un "roman-culte", les Italiens y ayant vu une fable politique contre Berlusconi. Faenza est le troi­sième cinéaste puisant dans la littérature de Tabucchi, après, en 1989, Alain Corneau qui a brillamment mis en images Nocturne indien et Massimo Guglielmi qui, dans "Rébus", s'est inspiré de "Petits malenten­dus sans importance".

    • Réalisation
      Roberto Faenza
    • Scénario
      D'après le roman d'Antonio Tabucchi, Roberto Faenza, Sergio Vecchio
    • Image
      Blasco Giurato
    • Montage
      Ruggero Mastroianni
    • Musique
      Ennio Morricone
    • Producteur (s)
      Elda Ferri, Michèle Ray-Gavras
    • Productions
      Jean Vigo International, KG Production
    • Interprètes
      Marcello Mastroianni, Stefano Dionisi, Nicoletta Braschi, Daniel Auteuil, Marthe Keller, Joachim De Almeida, Teresa Madruga, Mario Vegas
    • Année
      1995
    • Durée
      1h 36
    • Pays de production
      Italie, France, Portugal
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