Story of VA’ DOVE TI PORTA IL CUORE
Ilaria est décédée il y a quinze ans dans un accident de voiture, laissant une toute jeune orpheline, Marta, née de père inconnu, et Olga, à l'âge où d'habitude on n'est que grand-mère, a été amenée à lui servir de mère.
Il y a deux mois, jeune adolescente, Marta est partie en claquant la porte, étudier en Amérique.
Dans la solitude de sa maison de Trieste, Olga décide d'écrire à sa petite-fille, une longue lettre sous forme de journal intime. Elle sait que le temps lui est compté et veut, par cette lettre d'amour renouer une relation rendue difficile non seulement par la "crise d'adolescence" mais aussi par la mort tragique de sa propre fille.
Et c'est donc sa vie qu'elle est amenée à revisiter : une éducation rigide et bourgeoise, un mariage de convenance avec un homme gentil mais ennuyeux, le secret profondément enfoui de sa relation clandestine avec le père d'Ilaria, les rapports tendus avec sa fille, la naissance de Marta, le tragique accident quelques heures après la révélation de la vérité. Parcourant ainsi l'histoire de plusieurs générations de femmes, sans fausse pudeur, sans rhétorique, parfois avec dureté, elle se raconte à sa petite-fille et l'invite à accomplir le même "voyage" qu'elle : un voyage à la recherche de soi, loin des fausses valeurs et des clichés, et en se laissant, avant tout, porter par son cœur.
« C'est la première fois que je parle de famille, thème que jusqu'à présent je n 'avais traité que dans mes livres. Mais en revenant par flash-back aux années cinquante, celles-ci m'ont semblées très belles. Peut-être parce qu'elles sont liées à mes souvenirs personnels, au cinéma de mon père, si bien que c 'est comme si je faisais à mon tour des petits films dont chaque scène constitue pour moi une catharsis. (...) C'est une histoire féminine, avec beaucoup de dureté, avec le poids des mensonges plus ou moins nécessaires et qui se stratifient avec le temps. Il y a la douleur, le sentiment (pas le sentimentalisme), de temps en temps - volontairement - le mélodrame, et la certitude que nous devons regarder à l'intérieur de nous-mêmes. »
Cristina Comencini, entretien avec Maurizio Porro, Ciak, juin 1995
En adaptant le best-seller de Susanna Tamaro, Cristina Comencini a su avec habileté respecter fidèlement la structure narrative du roman et réinventer en même temps les reconstitutions historiques et les émotions. (...) Les désillusions, les regrets, les colères, ainsi que des instants d'authentique tension dramatique, sont transmis au spectateur grâce à un style rigoureux et à la technique experte de la réalisatrice mais aussi grâce à l'interprétation intense et touchante de Virna Lisi, bien soutenue par les autres acteurs.
Ettore Nuara, Ciak, mars 1996
VA' DOVE TI PORTA IL CUORE
VA OÙ TON CŒUR TE PORTE
Ilaria est décédée il y a quinze ans dans un accident de voiture, laissant une toute jeune orpheline, Marta, née de père inconnu, et Olga, à l'âge où d'habitude on n'est que grand-mère, a été amenée à lui servir de mère.
Il y a deux mois, jeune adolescente, Marta est partie en claquant la porte, étudier en Amérique.
Dans la solitude de sa maison de Trieste, Olga décide d'écrire à sa petite-fille, une longue lettre sous forme de journal intime. Elle sait que le temps lui est compté et veut, par cette lettre d'amour renouer une relation rendue difficile non seulement par la "crise d'adolescence" mais aussi par la mort tragique de sa propre fille.
Et c'est donc sa vie qu'elle est amenée à revisiter : une éducation rigide et bourgeoise, un mariage de convenance avec un homme gentil mais ennuyeux, le secret profondément enfoui de sa relation clandestine avec le père d'Ilaria, les rapports tendus avec sa fille, la naissance de Marta, le tragique accident quelques heures après la révélation de la vérité. Parcourant ainsi l'histoire de plusieurs générations de femmes, sans fausse pudeur, sans rhétorique, parfois avec dureté, elle se raconte à sa petite-fille et l'invite à accomplir le même "voyage" qu'elle : un voyage à la recherche de soi, loin des fausses valeurs et des clichés, et en se laissant, avant tout, porter par son cœur.
« C'est la première fois que je parle de famille, thème que jusqu'à présent je n 'avais traité que dans mes livres. Mais en revenant par flash-back aux années cinquante, celles-ci m'ont semblées très belles. Peut-être parce qu'elles sont liées à mes souvenirs personnels, au cinéma de mon père, si bien que c 'est comme si je faisais à mon tour des petits films dont chaque scène constitue pour moi une catharsis. (...) C'est une histoire féminine, avec beaucoup de dureté, avec le poids des mensonges plus ou moins nécessaires et qui se stratifient avec le temps. Il y a la douleur, le sentiment (pas le sentimentalisme), de temps en temps - volontairement - le mélodrame, et la certitude que nous devons regarder à l'intérieur de nous-mêmes. »
Cristina Comencini, entretien avec Maurizio Porro, Ciak, juin 1995
En adaptant le best-seller de Susanna Tamaro, Cristina Comencini a su avec habileté respecter fidèlement la structure narrative du roman et réinventer en même temps les reconstitutions historiques et les émotions. (...) Les désillusions, les regrets, les colères, ainsi que des instants d'authentique tension dramatique, sont transmis au spectateur grâce à un style rigoureux et à la technique experte de la réalisatrice mais aussi grâce à l'interprétation intense et touchante de Virna Lisi, bien soutenue par les autres acteurs.
Ettore Nuara, Ciak, mars 1996
- RéalisationCristina Comencini
- ScénarioCristina Comencini, Roberta Mazzoni d'après le roman de Susanna Tamaro
- ImageRoberto Forza
- MontageNino Baragli
- MusiqueAlessio Vlad, Claudio Capponi
- Producteur (s)Alessandro Prenzo
- ProductionsVidea SPA, GMT Productions, Projet Filmproduktion
- Distribution FrancePolygram
- InterprètesVirna Lisi, Margherita Buy, Galatea Ranzi, Valentina Chico, Anna Teresa Rossini, Maria Grazia Bon, Luigi Diberti, Massimo Ghini, Tcheky Karyo
- Année1996
- Durée1h 39
- Pays de productionItalie, France, Allemagne
- FormatVOST