Story of SUBURRA
Un grand projet immobilier doit transformer le littoral romain en une nouvelle Las Vegas. Pour aboutir il faut le soutien de Filippo Malgradi (Pierfrancesco Favino), un politicien corrompu lié au crime organisé, de Numero 8 (Alessandro Borghi), chef d’une famille puissante et redoutée, et surtout de Samurai (Claudio Amendola), le dernier représentant de la tristement célèbre Bande de la Magliana.
Toutefois, des personnages de second plan, en marge de ces jeux de pouvoir et de spéculation, risquent de tout faire capoter, particulièrement Sebastiano (Elio Germano), un chargé de relations publiques sans scrupules.
Dans l’antiquité, Suburra était le quartier de Rome où les hommes du pouvoir et les criminels se rencontraient discrètement. Deux mille ans plus tard ce lieu existe encore…
« Je n’entendais pas représenter la réalité présente. Je voulais raconter une série de parcours humains à l’intérieur d’un cadre précis. Suburra n’est pas une enquête sur les événements actuels, c’est une analyse des processus qui sont à la base du mécanisme de la criminalité et de sa survivance. Le mécanisme qui induit la conservation du pouvoir et la brutalité nécessaire au maintien des équilibres ne sont pas nés d’hier. Ils ont toujours existé et existeront toujours. Je suis persuadé que si dans cinq ans on revoit le film, on le retrouvera tout à fait actuel. Je crois que c’est justement pour ça qu’un film sur le pouvoir est moderne, parce que c’est une histoire vieille comme le monde.
J’ai choisi le contexte de la droite au pouvoir juste pour montrer la fin des idéologies. Suburra n’est pas un film sur la droite, ce serait injuste car comme le montrent des événements récents il n’y a rien de plus transversal qu’une affaire juteuse. L’idéologie est en déclin, droite et gauche passent des accords, il n’y a plus que le pouvoir comme fin en soi. »
Stefano Sollima, propos recueillis par Malcom Pagani, il Fatto Quotidiano, 10 octobre 2015
Stefano Sollima (1966) a été cameraman pour CNN, NBC, CBS… et a participé à divers reportages de guerre. Il tourne un premier court-métrage en 1992. À partir de 1998 il réalise diverses séries télévisées, dont Romanzo criminale, La serie en 2008 et Gomorra, La serie en 2012. Son premier film, ACAB, sort cette même année. Suburra est son deuxième long-métrage.
SUBURRA
Un grand projet immobilier doit transformer le littoral romain en une nouvelle Las Vegas. Pour aboutir il faut le soutien de Filippo Malgradi (Pierfrancesco Favino), un politicien corrompu lié au crime organisé, de Numero 8 (Alessandro Borghi), chef d’une famille puissante et redoutée, et surtout de Samurai (Claudio Amendola), le dernier représentant de la tristement célèbre Bande de la Magliana.
Toutefois, des personnages de second plan, en marge de ces jeux de pouvoir et de spéculation, risquent de tout faire capoter, particulièrement Sebastiano (Elio Germano), un chargé de relations publiques sans scrupules.
Dans l’antiquité, Suburra était le quartier de Rome où les hommes du pouvoir et les criminels se rencontraient discrètement. Deux mille ans plus tard ce lieu existe encore…
« Je n’entendais pas représenter la réalité présente. Je voulais raconter une série de parcours humains à l’intérieur d’un cadre précis. Suburra n’est pas une enquête sur les événements actuels, c’est une analyse des processus qui sont à la base du mécanisme de la criminalité et de sa survivance. Le mécanisme qui induit la conservation du pouvoir et la brutalité nécessaire au maintien des équilibres ne sont pas nés d’hier. Ils ont toujours existé et existeront toujours. Je suis persuadé que si dans cinq ans on revoit le film, on le retrouvera tout à fait actuel. Je crois que c’est justement pour ça qu’un film sur le pouvoir est moderne, parce que c’est une histoire vieille comme le monde.
J’ai choisi le contexte de la droite au pouvoir juste pour montrer la fin des idéologies. Suburra n’est pas un film sur la droite, ce serait injuste car comme le montrent des événements récents il n’y a rien de plus transversal qu’une affaire juteuse. L’idéologie est en déclin, droite et gauche passent des accords, il n’y a plus que le pouvoir comme fin en soi. »
Stefano Sollima, propos recueillis par Malcom Pagani, il Fatto Quotidiano, 10 octobre 2015
Stefano Sollima (1966) a été cameraman pour CNN, NBC, CBS… et a participé à divers reportages de guerre. Il tourne un premier court-métrage en 1992. À partir de 1998 il réalise diverses séries télévisées, dont Romanzo criminale, La serie en 2008 et Gomorra, La serie en 2012. Son premier film, ACAB, sort cette même année. Suburra est son deuxième long-métrage.
- RéalisationStefano Sollima
- ScénarioStefano Rulli, Sandro Petraglia, Giancarlo De Cataldo, Carlo Bonini, d'après le roman de Giancarlo De Cataldo et Carlo Bonini
- ImagePaolo Carnera
- MontagePatrizio Marone
- MusiqueJoshua Berman
- Producteur (s)Riccardo Tozzi, Marco Chimenz, Giovanni Stabilini, Éric Neve
- ProductionsCattleya, La Chauve-Souris, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT
- Distribution FranceHaut et Court
- InterprètesElio Germano, Pier Francesco Favino, Claudio Amendola, Greta Scarano, Jean Hugues Anglade, Alessandro Borghi, Lidia Vitale, Giulia Elettra Gorietti, Antonello Fassari, Adamo Dionisi
- Année2015
- Durée2h 03
- Pays de productionItalie, France
- FormatVOST
- CitationLe Père Noël va déposer quelques millions d’euros sur le compte de ta fondation. En échange il me faut une loi sur les périphéries.