Story of TORNERANNO I PRATI
Une nuit dans un poste avancé italien sur le haut-plateau d’Asiago. L’hiver, la neige, le froid, l’isolement, la peur. L’ennemi si proche qu’on pourrait presque l’entendre respirer. La monotonie n’est rompue que par l’arrivée du ravitaillement et du courrier. Mais voilà qu’arrive un officier supérieur (Claudio Santamaria) porteur de nouveaux ordres. Il faudra établir sur-le-champ un nouveau poste d’observation dans un site plus avancé. Un ordre décidé dans un bureau à l’arrière, ignorant des réalités du terrain, de l’état de la troupe et de la pleine lune. L’action italienne est détectée par les Autrichiens qui répondent par un tir nourri d’artillerie. En remplacement du capitaine (Francesco Formichetti) malade, l’officier confie le commandement à un jeune lieutenant de son escorte (Alessandro Sperduti). Très vite il prend conscience de la réalité de la guerre.
Dans Tornernno i prati il y a Remarque, Rigoni Stern et Buzzati. Aucun n’est cité parce qu’Olmi les a tous absorbés. Il crée ainsi un monde de cauchemar d’où les personnages s'adressent à nous en disant : voilà ce que j'étais, et c’est à toi que je le rappelle, en espérant que tu sois gardien de ma mémoire, et que tu portes avec toi mon message. Parce que « même ceux qui en sont revenus ont gardé en eux la mort qu’ils ont connu ». Si le petit Ermanno se souvient des récits de son père à qui il a dédié ce film, le cinéaste plus qu'octogénaire craint que, comme le dit un soldat, « de ce qu'il a y eu on ne verra plus rien et nos souffrances ne sembleront plus vraies ».
Tornernno i prati est un film parfaitement centré dans le cœur d'une tranchée et d'une guerre, sombre et hallucinante. C’est notre Apocalypse Now, la chronique d’un conflit totalement inutile et que l’Histoire voudrait oublier.
Paola Cassella, Mymovies.it, 6 novembre 2014
TORNERANNO I PRATI
Une nuit dans un poste avancé italien sur le haut-plateau d’Asiago. L’hiver, la neige, le froid, l’isolement, la peur. L’ennemi si proche qu’on pourrait presque l’entendre respirer. La monotonie n’est rompue que par l’arrivée du ravitaillement et du courrier. Mais voilà qu’arrive un officier supérieur (Claudio Santamaria) porteur de nouveaux ordres. Il faudra établir sur-le-champ un nouveau poste d’observation dans un site plus avancé. Un ordre décidé dans un bureau à l’arrière, ignorant des réalités du terrain, de l’état de la troupe et de la pleine lune. L’action italienne est détectée par les Autrichiens qui répondent par un tir nourri d’artillerie. En remplacement du capitaine (Francesco Formichetti) malade, l’officier confie le commandement à un jeune lieutenant de son escorte (Alessandro Sperduti). Très vite il prend conscience de la réalité de la guerre.
Dans Tornernno i prati il y a Remarque, Rigoni Stern et Buzzati. Aucun n’est cité parce qu’Olmi les a tous absorbés. Il crée ainsi un monde de cauchemar d’où les personnages s'adressent à nous en disant : voilà ce que j'étais, et c’est à toi que je le rappelle, en espérant que tu sois gardien de ma mémoire, et que tu portes avec toi mon message. Parce que « même ceux qui en sont revenus ont gardé en eux la mort qu’ils ont connu ». Si le petit Ermanno se souvient des récits de son père à qui il a dédié ce film, le cinéaste plus qu'octogénaire craint que, comme le dit un soldat, « de ce qu'il a y eu on ne verra plus rien et nos souffrances ne sembleront plus vraies ».
Tornernno i prati est un film parfaitement centré dans le cœur d'une tranchée et d'une guerre, sombre et hallucinante. C’est notre Apocalypse Now, la chronique d’un conflit totalement inutile et que l’Histoire voudrait oublier.
Paola Cassella, Mymovies.it, 6 novembre 2014
- RéalisationErmanno Olmi, avec la collaboration de Maurizio Zaccaro
- ScénarioErmanno Olmi
- ImageFabio Olmi
- MontagePaolo Cottignola
- MusiquePaolo Fresu
- Producteur (s)Luigi Musini, Elisabetta Olmi
- ProductionsCinema Undici Ipotesi Cinema, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT, avec le soutien de la Présidence du Conseil des Ministres, de Regione Veneto, de Vicenza Film Commission
- Vente à l’étrangerRai Com
- InterprètesClaudio Santamaria, Alessandro Sperduti, Francesco Formichetti, Andrea Di Maria, Camillo Grassi, Niccolò Senni, Domenico Benetti, Andrea Benetti
- Année2014
- Durée1h 20
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationDans nos rêves il n’y avait pas la mort.