UN CHÂTEAU EN ITALIE

Valeria Bruni Tedeschi

0h 1min
2023
Story of UN CHÂTEAU EN ITALIE
UN CHÂTEAU EN ITALIE Louise (Valeria Bruni Tedeschi) rencontre Nathan (Louis Garrel), ses rêves ressurgissent. C’est aussi l’histoire de son frère malade, Ludovic (Filippo Timi), et de leur mère (Marisa Borini), l'hisoire d'un destin : celui d’une grande famille de la bourgeoisie industrielle italienne que sa situation financière oblige à se séparer du domaine familial, un château en Italie. L’histoire d’une famille qui se désagrège, d’un monde qui se termine et d’un amour qui commence.   Il y avait, depuis le début, l’envie de penser à Tchekhov et plus précisément à La Cerisaie. L’envie de raconter l’histoire d’une famille, d’un frère malade, avec un château, un parc, des souvenirs, et la vente de ce château qui faisait écho avec la fin d’un monde. La Cerisaie et en général la musique de Tchekhov m’ont accompagnée pendant toute l’écriture, la préparation, le tournage et même le montage de mon film. Mais, plus concrètement, l’écriture a commencé avec le choc de deux séquences opposées, choc qui a donné sa pulsion de vie au film. Il y a eu d’abord une scène entre Louise, l’héroïne, et Nathan, son fiancé, dans une voiture. Ils se disputaient. On ne savait pas pourquoi. Les dialogues étaient presque abstraits. Au bout d’un moment on comprenait qu’ils étaient en route pour aller faire une fécondation in vitro. L’autre scène était celle, à l’hôpital, entre Louise et son frère, Ludovic, très malade. Elle lui annonçait qu’elle était enceinte. Il y avait l’espoir d’une naissance d’un côté et la peur de la mort du frère de l’autre. Ces deux éléments face à face s’entrechoquaient et agissaient ensemble pour former le départ d’une histoire. Valeria Bruni Tedeschi, Dossier de presse du film, Ad Vitam   « Difficile de faire plus autobiographique, le décor est planté entre la France et l'Italie, une famille de la bourgeoisie italienne ayant fait fortune dans l'industrie. Des personnages qui jouent plus ou moins leurs propres rôles pour la réalisatrice. Louis Garrel (l'amant dans le film) est l'ex-compagnon et Marisa Borini qui est la mère de Valeria Bruni Tedeschi dans le film et la réalité. Ajoutons à cela quelques événements dramatiques dont principalement la mort. L’exercice n'est pas si simple, quel intérêt à raconter sa propre vie, ses expériences aux autres ? D'aller plus loin dans la description et d'y ajouter quelques détails dans l'apologie. Ce que Valeria Bruni Tedeschi réussit admirablement en se mettant en scène dans la peau d'une vieille fille avec une pointe d'autodérision et un humour parfois grotesque mais toujours burlesque. Des scènes comiques, des répliques hilarantes dans le respect de l'art. » Franck Filippelli, critique-film.fr, 17 septembre 2013    
    • UN CHÂTEAU EN ITALIE

      Louise (Valeria Bruni Tedeschi) rencontre Nathan (Louis Garrel), ses rêves ressurgissent. C’est aussi l’histoire de son frère malade, Ludovic (Filippo Timi), et de leur mère (Marisa Borini), l'hisoire d'un destin : celui d’une grande famille de la bourgeoisie industrielle italienne que sa situation financière oblige à se séparer du domaine familial, un château en Italie.

      L’histoire d’une famille qui se désagrège, d’un monde qui se termine et d’un amour qui commence.

       

      Il y avait, depuis le début, l’envie de penser à Tchekhov et plus précisément à La Cerisaie. L’envie de raconter l’histoire d’une famille, d’un frère malade, avec un château, un parc, des souvenirs, et la vente de ce château qui faisait écho avec la fin d’un monde. La Cerisaie et en général la musique de Tchekhov m’ont accompagnée pendant toute l’écriture, la préparation, le tournage et même le montage de mon film. Mais, plus concrètement, l’écriture a commencé avec le choc de deux séquences opposées, choc qui a donné sa pulsion de vie au film. Il y a eu d’abord une scène entre Louise, l’héroïne, et Nathan, son fiancé, dans une voiture. Ils se disputaient. On ne savait pas pourquoi. Les dialogues étaient presque abstraits. Au bout d’un moment on comprenait qu’ils étaient en route pour aller faire une fécondation in vitro. L’autre scène était celle, à l’hôpital, entre Louise et son frère, Ludovic, très malade. Elle lui annonçait qu’elle était enceinte. Il y avait l’espoir d’une naissance d’un côté et la peur de la mort du frère de l’autre. Ces deux éléments face à face s’entrechoquaient et agissaient ensemble pour former le départ d’une histoire.

      Valeria Bruni Tedeschi, Dossier de presse du film, Ad Vitam

       

      « Difficile de faire plus autobiographique, le décor est planté entre la France et l'Italie, une famille de la bourgeoisie italienne ayant fait fortune dans l'industrie. Des personnages qui jouent plus ou moins leurs propres rôles pour la réalisatrice. Louis Garrel (l'amant dans le film) est l'ex-compagnon et Marisa Borini qui est la mère de Valeria Bruni Tedeschi dans le film et la réalité. Ajoutons à cela quelques événements dramatiques dont principalement la mort.

      L’exercice n'est pas si simple, quel intérêt à raconter sa propre vie, ses expériences aux autres ? D'aller plus loin dans la description et d'y ajouter quelques détails dans l'apologie. Ce que Valeria Bruni Tedeschi réussit admirablement en se mettant en scène dans la peau d'une vieille fille avec une pointe d'autodérision et un humour parfois grotesque mais toujours burlesque. Des scènes comiques, des répliques hilarantes dans le respect de l'art. »

      Franck Filippelli, critique-film.fr, 17 septembre 2013

       

       

    • Réalisation
      Valeria Bruni Tedeschi
    • Scénario
      Valeria Bruni Tedeschi, Noémie Lvovsky, Agnès De Sacy
    • Image
      Jeanne Lapoirie
    • Montage
      Francesca Calvelli
    • Musique
      Elise Luguern (supervision)
    • Producteur (s)
      Saïd Ben Saïd
    • Productions
      SBS Productions, Arte France Cinéma, Delta Cinéma, avec la participation de Canal+, Ciné+, avec le soutien du CNC et de la Film Commission Torino Piemonte
    • Distribution France
      Ad Vitam
    • Interprètes
      Valeria Bruni Tedeschi, Louis Garrel, Filippo Timi, Marisa Borini, Xavier Beauvois, Céline Sallette, André Wilms, Marie Rivière, Gérard Falce, Pippo Delbono, Silvio Orlando
    • Année
      2013
    • Durée
      1h 44
    • Pays de production
      France
    • Format
      VF
    • Citation
      Pour l’instant, on voudrait essayer de le garder ou d’en faire un musée.
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