Story of UNA QUESTIONE PRIVATA
Piémont, été 1943. Fulvia (Valentina Bellè) passe ses vacances dans la villa que sa famille possède à la campagne. Elle est courtisée par deux garçons, Milton (Luca Marinelli), sérieux et réservé, et Giorgio (Lorenzo Richelmy) qui est bien plus expansif. Fulvia joue avec leurs sentiments mais refuse de s’engager avec l’un ou l’autre. La fin de l’été marque un tournant dans la guerre. Les Allemands envahissent le Nord de l’Italie, le petit groupe se disperse.
L’année suivante, Milton qui a rejoint la Résistance passe à la villa déserte et close. Il n’y a que la gardienne (Anna Ferruzzo) qui au hasard de la conversation fait naître en lui le doute que Giorgio et Fulvia entretenaient une relation secrète. Fou de jalousie, Milton part à la recherche de Giorgio, lui aussi partisan, mais les fascistes le trouvent avant lui.
« Ce film est un peu comme une flèche décochée. Dans le roman il y a un homme jeune qui court désespérément de bout en bout et ça rythme l’écriture. On aurait pu appeler ce film L’homme qui court. Calvino aimait beaucoup ces poursuites chevaleresques qui lui rappelaient le Roland furieux. L’amour qui rend Milton maladroit et stupide au point qu’il ne comprend plus rien et qu’il quitte la résistance, le mouvement pour lequel il avait pris les armes. […]
Encore les fascistes ? Oui, ils sont de retour ou du moins ils essaient. Forza nuova a reproduit une affiche de la République de Salo qui montre un noir qui saisit une femme blonde sans défense. […]
Nous aimons la Résistance, mais dans ce film il y a un déchirement entre le militantisme et la vie privée. »
Paolo et Vittorio Taviani, propos recueillis par Valerio Cappelli, Corriere della Sera, 5 octobre 2017
Avec vingt-et-un grands films à leur actif, les frères Paolo (1931) et Vittorio (1929) Taviani on marqué le cinéma italien de leur empreinte qui unit engagement politique et esthétique. De Padre padrone (1976) à Una questione privata (2017), de La notte di San Lorenzo (1982) à La masseria delle allodole (2007) leur œuvre reflète les grandes interrogations que l’histoire et la littérature posent à notre époque.
UNA QUESTIONE PRIVATA
Piémont, été 1943. Fulvia (Valentina Bellè) passe ses vacances dans la villa que sa famille possède à la campagne. Elle est courtisée par deux garçons, Milton (Luca Marinelli), sérieux et réservé, et Giorgio (Lorenzo Richelmy) qui est bien plus expansif. Fulvia joue avec leurs sentiments mais refuse de s’engager avec l’un ou l’autre. La fin de l’été marque un tournant dans la guerre. Les Allemands envahissent le Nord de l’Italie, le petit groupe se disperse.
L’année suivante, Milton qui a rejoint la Résistance passe à la villa déserte et close. Il n’y a que la gardienne (Anna Ferruzzo) qui au hasard de la conversation fait naître en lui le doute que Giorgio et Fulvia entretenaient une relation secrète. Fou de jalousie, Milton part à la recherche de Giorgio, lui aussi partisan, mais les fascistes le trouvent avant lui.
« Ce film est un peu comme une flèche décochée. Dans le roman il y a un homme jeune qui court désespérément de bout en bout et ça rythme l’écriture. On aurait pu appeler ce film L’homme qui court. Calvino aimait beaucoup ces poursuites chevaleresques qui lui rappelaient le Roland furieux. L’amour qui rend Milton maladroit et stupide au point qu’il ne comprend plus rien et qu’il quitte la résistance, le mouvement pour lequel il avait pris les armes. […]
Encore les fascistes ? Oui, ils sont de retour ou du moins ils essaient. Forza nuova a reproduit une affiche de la République de Salo qui montre un noir qui saisit une femme blonde sans défense. […]
Nous aimons la Résistance, mais dans ce film il y a un déchirement entre le militantisme et la vie privée. »
Paolo et Vittorio Taviani, propos recueillis par Valerio Cappelli, Corriere della Sera, 5 octobre 2017
Avec vingt-et-un grands films à leur actif, les frères Paolo (1931) et Vittorio (1929) Taviani on marqué le cinéma italien de leur empreinte qui unit engagement politique et esthétique. De Padre padrone (1976) à Una questione privata (2017), de La notte di San Lorenzo (1982) à La masseria delle allodole (2007) leur œuvre reflète les grandes interrogations que l’histoire et la littérature posent à notre époque.
- RéalisationPaolo Taviani, Vittorio Taviani
- ScénarioPaolo Taviani, Vittorio Taviani, d'après le roman de Beppe Fenoglio
- ImageSimone Zampagni
- MontageRoberto Perpignani
- MusiqueGiuliano Taviani, Carmelo Travia
- Producteur (s)Donatella Palermo, Elisabetta Olmi, Serge Lalou
- ProductionsStemal Entertainement, Ipotesi Cinema, Les Films d’ici, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT et le soutien de Film Commission Torino Piemonte
- Distribution FrancePyramide Distribution
- InterprètesLuca Marinelli, Lorenzo Richelmy, Valentina Bellè, Anna Ferruzzo, Giulio Beranek, Antonella Attili, Lorenzo Demaria, Alessandro Sperduti, Mauro Conte, Jacopo Olmo Antinori
- Année2017
- Durée1h 24
- Pays de productionItalie, France
- FormatVOST
- CitationFulvia, voici Milton, mon meilleur ami.On était militaires ensemble à Rome et on a fui ensemble après l’armistice.