IO, ARLECCHINO

Matteo Bini, Giorgio Pasotti

Story of IO, ARLECCHINO
IO, ARLECCHINO

Paolo Milesi (Giorgio Pasotti), présentateur célèbre d’une émission de télé-réalité, reçoit un message qui lui apprend que son père, Giovanni (Roberto Herlitzka), est hospitalisé. Ce dernier s’est retiré dans un hameau de montagne près de Bergame après une longue carrière d’Arlequin dans diverses compagnies de commedia dell’arte. Il anime maintenant une petite troupe d’amateurs auxquels il transmet son savoir. À son chevet, Paolo apprend que son père a une tumeur et que ses jours sont comptés. Il veut alors l’aider à réaliser son rêve, se produire avec sa troupe dans le théâtre de sa ville, mais le vieil homme meurt avant. Paolo décide alors de reprendre son rôle. Aidé par Cristina (Valeria Bilello), Maria (Lunetta Savino) et les autres membres de la troupe, il fait des progrès fulgurants. Mais à Rome, Mauro (Massimo Molea), son producteur, et Francesca (Lavinia Longhi), sa fiancée, s’impatientent. La nouvelle émission de Paolo est en pleine préparation et la première approche. Mauro fait tout pour qu’il arrête de perdre son temps à Bergame et qu’il rentre à Rome.

« Dans le contexte de notre époque, Io, Arlecchino raconte l’histoire d’une tradition reconquise et tournée vers l’avenir. Comme le disait Gustav Mahler, "la tradition, c'est nourrir les flammes, pas vénérer les cendres". C’est pourquoi nous avons voulu nous réapproprier la commedia dell’arte et plus spécifiquement le masque d’Arlequin qui symbolise la vitalité positive, la force et l’énergie ainsi que l’aptitude à la régénération. L’évolution du personnage de Paolo, l’Arlequin moderne, représente un parcours de transformation visuelle qui culmine dans le final en une transfiguration surprenante. »

Matteo Bini, Giorgio Pasotti, Dossier de presse

Matteo Bini (1983) est monteur. Il a travaillé en Italie et en Angleterre.

Giorgio Pasotti (1973) est natif de Bergame. Il pratique les arts martiaux et débute au cinéma dans des films d’action chinois. Depuis, il a enchaîné plus de trente rôles au cinéma et à la télévision. Io, Arlecchino est leur première réalisation.

    • IO, ARLECCHINO

      Paolo Milesi (Giorgio Pasotti), présentateur célèbre d’une émission de télé-réalité, reçoit un message qui lui apprend que son père, Giovanni (Roberto Herlitzka), est hospitalisé. Ce dernier s’est retiré dans un hameau de montagne près de Bergame après une longue carrière d’Arlequin dans diverses compagnies de commedia dell’arte. Il anime maintenant une petite troupe d’amateurs auxquels il transmet son savoir. À son chevet, Paolo apprend que son père a une tumeur et que ses jours sont comptés. Il veut alors l’aider à réaliser son rêve, se produire avec sa troupe dans le théâtre de sa ville, mais le vieil homme meurt avant. Paolo décide alors de reprendre son rôle. Aidé par Cristina (Valeria Bilello), Maria (Lunetta Savino) et les autres membres de la troupe, il fait des progrès fulgurants. Mais à Rome, Mauro (Massimo Molea), son producteur, et Francesca (Lavinia Longhi), sa fiancée, s’impatientent. La nouvelle émission de Paolo est en pleine préparation et la première approche. Mauro fait tout pour qu’il arrête de perdre son temps à Bergame et qu’il rentre à Rome.

       

      « Dans le contexte de notre époque, Io, Arlecchino raconte l’histoire d’une tradition reconquise et tournée vers l’avenir. Comme le disait Gustav Mahler, "la tradition, c'est nourrir les flammes, pas vénérer les cendres". C’est pourquoi nous avons voulu nous réapproprier la commedia dell’arte et plus spécifiquement le masque d’Arlequin qui symbolise la vitalité positive, la force et l’énergie ainsi que l’aptitude à la régénération. L’évolution du personnage de Paolo, l’Arlequin moderne, représente un parcours de transformation visuelle qui culmine dans le final en une transfiguration surprenante.
      Io, Arlecchino est un film avec deux protagonistes, qui a aussi une dimension chorale à travers ses personnages secondaires, qui n’agissent pas seulement en marge des événements principaux, mais qui représentent également les gardiens d'un petit monde encore préservé. Les lieux eux-mêmes deviennent des éléments narratifs signifiants et contribuent à définir les personnages et leurs relations. Il s'agit donc de trois mondes différents, dans lesquels des histoires et des personnages sont caractérisés par des éléments singuliers. Celui de la télévision, avec ses projecteurs qui éblouissent, qui dévoilent tout sans retenue, superficiellement, mais qui prétend être la gardienne de la vérité, du sens des choses. Puis le monde de la Commedia dell'Arte, dans lequel, à travers les masques, sont racontés spontanément les vices et les vertus de l'homme. Enfin, celui de la petite localité de province, noyée dans la verdure d'une vallée étroite, peu rude et accidentée. Un village à l'abri de l’agitation de la ville, où le rythme de la vie ralentit pour mieux s'épanouir. Dans ce contexte, la beauté réside dans la simplicité d'une table dressée, où un repas devient une occasion de rencontres et de partage. »

      Matteo Bini, Giorgio Pasotti, Dossier de presse

      « Le scénario du film affronte des arguments simples mais jamais simplistes : les pièges liés au succès, les flatteries du monde télévisuel, la présence/absence du père qui nous invite à ne pas oublier les traditions, mais plutôt à œuvrer afin que la mémoire – liée au patrimoine culturel commun, à une forme de sagesse atavique et au dévouement professionnel – ne s’évanouisse pas. Le récit se déploie avec retenue et avec grâce, afin d’éviter des chutes rhétoriques insidieuses. Tourné en décor réel, dans les vallées de Bergame représentées par des images aux couleurs étincelantes, le film propose des moments d’émotion suggestifs et fort réalistes, qui oscillent entre chronique et poésie.
      Si Giorgio Pasotti incarne un Arlequin contemporain scindé mimétiquement entre fiction et réalité, et capable de faire croire possible l’impossible monologue qu’il joue face aux caméras de son émission télévisuelle, Roberto Herlitzka se rapproche davantage de l’Arlequin historique, toujours sérieux, doux et impeccable. »

      Massimo Giraldi, cinematografo.it, 11 juin 2015

    • Réalisation
      Matteo Bini, Giorgio Pasotti
    • Scénario
      Elisabetta Sola, Maurice Caldera, Matteo Bini
    • Image
      Charlie Goodger
    • Montage
      Michele Chiappa
    • Musique
      Matt J. Kelly
    • Producteur (s)
      Nicola Salvi, Elisabetta Sola
    • Productions
      Officina della Comunicazione, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT
    • Interprètes
      Giorgio Pasotti, Roberto Herlitzka, Valeria Bilello, Lunetta Savino, Lavinia Longhi, Gianni Ferreri, Eugenio De' Giorgi, Massimo Molea, Stefania Palmisano, Maurizio Tabani, Fabio Calvi, Pietro Ghislandi
    • Année
      2014
    • Durée
      1h 30
    • Pays de production
      Italie
    • Format
      VOST
    • Citation
      Il dit que je suis analogique. C’est grave ?
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