Story of MIMÌ METALLURGICO FERITO NELL’ONORE
Carmelo Mardocheo (Giancarlo Giannini), Mimì pour les intimes, est un manœuvre sicilien peu respectueux des traditions locales. Pour échapper à l’emprise de la mafia, il s’expatrie à Turin en abandonnant sa femme Rosalia (Agostina Belli). Mais l’Organisation ne tarde pas à retrouver sa trace. Mimì se soumet et il devient métallo chez Fiat. Il rencontre également le grand amour, Fiore (Mariangela Melato), une jeune militante trotskiste. Il fonde un nouveau foyer et connaît enfin les joies de la paternité.
Promu contremaître, il est muté contre son gré à Catane où il retourne avec Fiore et leur fils. Durant son absence Rosalia a fauté avec un brigadier de police dont elle est enceinte. Pour se venger, Mimì séduit l’épousedu brigadier pour lui faire un enfant. Après la naissance, il propose l’échange des nouveau-nés. Mais la mafia veille, la coutume doit être respectée, et le jour fatidique le brigadier est abattu. C’est évidemment à Mimì qu’on attribue la responsabilité du meurtre. Crime d’honneur oblige, il n’est condamné qu’à une faible peine de prison. À sa sortie, vaincu et résigné, rêves et espoirs envolés, Mimì reste au pays et se met aux ordres de la mafia. Mais il perd Fiore, restée fidèle à ses idéaux.
"L’avantage du cinéma de Wertmüller est de surpasser tous ses modèles par un excès volontaire de caractérisation - et de caricature diront ses détracteurs. Là où ses collègues (Dino Risi, Ettore Scola) forçaient souvent le trait, la cinéaste pousse le curseur encore plus loin et livre une œuvre totalement hystérique où les acteurs grimacent et roulent des yeux dans un déferlement anarchique furieusement euphorisant. […] La réalisatrice ose toutes les audaces pour faire passer son message acerbe sur le comportement inadmissible du mâle latin. Si le début du long-métrage semble s’inscrire dans la lignée des comédies engagées d’Elio Petri en stigmatisant l’exploitation des classes laborieuses par la bourgeoisie d’affaires – ici liée à la mafia – la mention du communisme n’est qu’un leurre dissimulant le véritable propos d’un film intrinsèquement féministe."
Virgile Dumez, avoir-alire.com
MIMÌ METALLURGICO FERITO NELL’ONORE
MIMI MÉTALLO BLESSÉ DANS SON HONNEUR
Carmelo Mardocheo (Giancarlo Giannini), Mimì pour les intimes, est un manœuvre sicilien peu respectueux des traditions locales. Pour échapper à l’emprise de la mafia, il s’expatrie à Turin en abandonnant sa femme Rosalia (Agostina Belli). Mais l’Organisation ne tarde pas à retrouver sa trace. Mimì se soumet et il devient métallo chez Fiat. Il rencontre également le grand amour, Fiore (Mariangela Melato), une jeune militante trotskiste. Il fonde un nouveau foyer et connaît enfin les joies de la paternité.
Promu contremaître, il est muté contre son gré à Catane où il retourne avec Fiore et leur fils. Durant son absence Rosalia a fauté avec un brigadier de police dont elle est enceinte. Pour se venger, Mimì séduit l’épousedu brigadier pour lui faire un enfant. Après la naissance, il propose l’échange des nouveau-nés. Mais la mafia veille, la coutume doit être respectée, et le jour fatidique le brigadier est abattu. C’est évidemment à Mimì qu’on attribue la responsabilité du meurtre. Crime d’honneur oblige, il n’est condamné qu’à une faible peine de prison. À sa sortie, vaincu et résigné, rêves et espoirs envolés, Mimì reste au pays et se met aux ordres de la mafia. Mais il perd Fiore, restée fidèle à ses idéaux."L’avantage du cinéma de Wertmüller est de surpasser tous ses modèles par un excès volontaire de caractérisation - et de caricature diront ses détracteurs. Là où ses collègues (Dino Risi, Ettore Scola) forçaient souvent le trait, la cinéaste pousse le curseur encore plus loin et livre une œuvre totalement hystérique où les acteurs grimacent et roulent des yeux dans un déferlement anarchique furieusement euphorisant. […] La réalisatrice ose toutes les audaces pour faire passer son message acerbe sur le comportement inadmissible du mâle latin. Si le début du long-métrage semble s’inscrire dans la lignée des comédies engagées d’Elio Petri en stigmatisant l’exploitation des classes laborieuses par la bourgeoisie d’affaires – ici liée à la mafia – la mention du communisme n’est qu’un leurre dissimulant le véritable propos d’un film intrinsèquement féministe."
Virgile Dumez, avoir-alire.com, 12 janvier 2014
- RéalisationLina Wertmüller
- ScénarioLina Wertmüller
- ImageDario Di Palma
- MontageFranco Fraticelli
- MusiquePiero Piccioni
- Producteur (s)Daniele Senatore, Romano Cardarelli
- ProductionsEuro International Films
- Distribution FranceTamasa Distribution
- InterprètesGiancarlo Giannini, Mariangela Melato, Agostina Belli, Tuccio Musumeci, Elena Fiore, Ignazio Pappalardo, Turi Ferro, Luigi Diberti, Gianfranco Barra, Livia Giampalmo
- Année1972
- Durée2h 01
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationIls étaient tous cousins !